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Critique de Delivresmoi
Quel texte puissant ! Il m'a remué tout le dedans.
C'est un texte militant, pour les militants, pour ne pas qu'on les oublie. Thomas Flahaut crée des personnages attachants, aussi forts que faibles, combattants et surtout combattus.
Geronimo est appelé à La Cingle, une forêt promise à la destruction par l'Etat, par un ancien ami, Yvain, qu'il n'a pas vu depuis 9 ans. Il répond à l'appel, se retrouve avec d'autres sur cette zone à protéger dont ils sont certains qu'ils vont se faire déloger par la police, qu'on va les évacuer avec violence. Alors pour retarder ce moment, ils tentent de trouver une stratégie. Il faut monter aux arbres, s'attacher. Geronimo ne pose pas de questions, le passé attend d'être réveillé mais pour l'instant, il sommeille encore et il se met à construire des cabanes pour s'installer là-haut dans les arbres.
C'est un texte bouleversant. L'amitié qui lie Geronimo, Yvain et Camille, personnage qui ne se laisse pas approcher si facilement, qu'on découvre entre les lignes de cette histoire, qui apparaît et disparaît comme bon lui semble, est incroyable. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Les liens se distendent, la colère s'étend, le pardon est parfois difficile à donner mais il reste toujours quelque chose de ce qui avait uni, un souvenir peut-être rangé au fond d'un tiroir.
J'ai des frissons rien que de repenser à l'histoire.
Je vous laisse découvrir ce roman qui commence quand ça explose.
C'est un texte militant, pour les militants, pour ne pas qu'on les oublie. Thomas Flahaut crée des personnages attachants, aussi forts que faibles, combattants et surtout combattus.
Geronimo est appelé à La Cingle, une forêt promise à la destruction par l'Etat, par un ancien ami, Yvain, qu'il n'a pas vu depuis 9 ans. Il répond à l'appel, se retrouve avec d'autres sur cette zone à protéger dont ils sont certains qu'ils vont se faire déloger par la police, qu'on va les évacuer avec violence. Alors pour retarder ce moment, ils tentent de trouver une stratégie. Il faut monter aux arbres, s'attacher. Geronimo ne pose pas de questions, le passé attend d'être réveillé mais pour l'instant, il sommeille encore et il se met à construire des cabanes pour s'installer là-haut dans les arbres.
C'est un texte bouleversant. L'amitié qui lie Geronimo, Yvain et Camille, personnage qui ne se laisse pas approcher si facilement, qu'on découvre entre les lignes de cette histoire, qui apparaît et disparaît comme bon lui semble, est incroyable. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, loin de là. Les liens se distendent, la colère s'étend, le pardon est parfois difficile à donner mais il reste toujours quelque chose de ce qui avait uni, un souvenir peut-être rangé au fond d'un tiroir.
J'ai des frissons rien que de repenser à l'histoire.
Je vous laisse découvrir ce roman qui commence quand ça explose.
