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Critique de Amanss
J'ose, pour ce roman policier de fantasy, l'adjectif burlesque, qui ne le circonscrit pas. La prose d'Alexis Flamand ne se résume pas à son esprit espiègle et souvent moqueur ; son approche de la magie comme une science et une technique est novatrice, et l'histoire ne manque pas de péripéties.
Jon, mage questeur (détective en crimes de magie) et Hempé, vit tranquillement dans sa petite maison avec son compagnon Retzel, démon vorace, « invoqué par erreur du Troisième-Cercle-En-Parant-De-La-Gauche » et néanmoins « compagnon acceptable dans les moments de solitude » lorsque deux officiers de l'armée du pays voisin déboulent. Ils viennent annexer sa maison et le conquérir au nom de leur souverain, imprégné de « culture de l'expansion ». Jon est « un intellectuel, pas un guerrier. Lorsqu'il se risque sur le terrain, la milice l'accompagne et s'occupe de ce qu'il nomme avec dédain les aléas physiques », pourtant il décide de tenter le recours auprès du monarque conquérant en se rendant à sa cour et se retrouve chargé d'une enquête. Au bout de quelques centaines de pages, des personnages féminins arrivent sur la scène.
Grâce à son répertoire de magie, « fait de feuillets si minces qu'ils n'ont parfois qu'une seule face et beaucoup plus pratique en voyage que le grimoire en parchemin », Jon met en oeuvre son type de magie très technique pour mener son enquête. Il devra se frotter au culte des T'Sank, dont le fondateur a été formé aux techniques de combat par des végétaux. Au fil des pages, on croisera des dieux divers, dont celui qui « a pour mission de créer une utopie de courants d'air et dont les fidèles lui font des offrandes pour le supplier de ne pas s'occuper d'eux », et Lustu'Chlu, sinistre Dieu des Abysses et de la Sieste. Les chapitres sont introduits par des extraits de divers ouvrages donnant des indications sur ce monde, comme par exemple le « Escales touristiques intrépides (ouvrage inachevé) », ou les préceptes de Ramachandra Witatzu dans le «Rendez-vous avec Rama» de Theta Klarque. Si ce genre de jeu de mots vous fait grincer les neurones, ne renoncez pas à la lecture de ce roman, qui contient beaucoup plus.
Attention, divulgâchage : au bout d'une paire de centaines de pages, l'auteur se révèle être le dieu M… , et dévoile son plan pour la trilogie…
Une chose est certaine : on veut connaître la suite !
Jon, mage questeur (détective en crimes de magie) et Hempé, vit tranquillement dans sa petite maison avec son compagnon Retzel, démon vorace, « invoqué par erreur du Troisième-Cercle-En-Parant-De-La-Gauche » et néanmoins « compagnon acceptable dans les moments de solitude » lorsque deux officiers de l'armée du pays voisin déboulent. Ils viennent annexer sa maison et le conquérir au nom de leur souverain, imprégné de « culture de l'expansion ». Jon est « un intellectuel, pas un guerrier. Lorsqu'il se risque sur le terrain, la milice l'accompagne et s'occupe de ce qu'il nomme avec dédain les aléas physiques », pourtant il décide de tenter le recours auprès du monarque conquérant en se rendant à sa cour et se retrouve chargé d'une enquête. Au bout de quelques centaines de pages, des personnages féminins arrivent sur la scène.
Grâce à son répertoire de magie, « fait de feuillets si minces qu'ils n'ont parfois qu'une seule face et beaucoup plus pratique en voyage que le grimoire en parchemin », Jon met en oeuvre son type de magie très technique pour mener son enquête. Il devra se frotter au culte des T'Sank, dont le fondateur a été formé aux techniques de combat par des végétaux. Au fil des pages, on croisera des dieux divers, dont celui qui « a pour mission de créer une utopie de courants d'air et dont les fidèles lui font des offrandes pour le supplier de ne pas s'occuper d'eux », et Lustu'Chlu, sinistre Dieu des Abysses et de la Sieste. Les chapitres sont introduits par des extraits de divers ouvrages donnant des indications sur ce monde, comme par exemple le « Escales touristiques intrépides (ouvrage inachevé) », ou les préceptes de Ramachandra Witatzu dans le «Rendez-vous avec Rama» de Theta Klarque. Si ce genre de jeu de mots vous fait grincer les neurones, ne renoncez pas à la lecture de ce roman, qui contient beaucoup plus.
Attention, divulgâchage : au bout d'une paire de centaines de pages, l'auteur se révèle être le dieu M… , et dévoile son plan pour la trilogie…
Une chose est certaine : on veut connaître la suite !
