Ah Gustave, Gustave !!! Comme je te comprends, comme tu me fais rire et comme j'ai plaisir à te lire !
Pendant près de 10 ans (entre 1846 et 1855)
Gustave Flaubert 24 ans et
Louise Colet 36 ans vont s'aimer, se déchirer, s'écrire, s'incendier et j'en passe.
Gustave Flaubert qui prévient qu'il ne faut pas trop l'aimer ("Ne m'aime pas tant, tu me fais mal ! Laisse moi t'aimer, moi !" Ou encore "Puisque tu m'aimes, je t'aime toujours),
Louise Colet qui demande à être adulée, lui écrivant ses invectives, sa jalousie âcre, sa suspicion permanente (il n'y a pas les lettres de Louise dans cette correspondance, j'aurais adorée les lire en réponse !)
Bien que leurs échanges soient tout à fait passionnés il y a toujours en fond l'orage, la dispute car pendant que l'un écrit
Madame Bovary en ayant besoin de calme et de solitude, l'autre est en demande de lumière, de gloire et d'applaudissements alors que son oeuvre n'est pas terminée.
J'ai une affection particulière pour
Gustave Flaubert depuis que j'ai découvert (il y a longtemps) ses
Mémoires d'un fou que j'estime être du pur génie !