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Critique de Krout


"J'aurais aimé les hommes en dépit d'eux-mêmes." par mes rêveries de promeneur solitaire. Dans ce péplum hollywoodien avant l'heure, Flaubert lui ne donne nullement matière à les aimer tant leurs bassesses contrastent avec les richesses de Carthage, la luxuriance des décors et forcément la splendeur des costumes. Mais la longueur et le nombre des descriptions, malgré tout le talent de l'auteur, n'arrivent pas plus qu'au cinéma à me masquer le côté factice d'un exotisme géographique et historique outrancier, ni à combler la faiblesse du scénario.

J'avais le souvenir attendri d'un coeur simple lu adolescent, est-ce à dire qu'à cet âge je me serais laissé ébahir par salammbô ? J'ai un doute, la rondeur de sa poitrine n'aurait probablement pas pu, même à l'époque, compenser sa naïveté et sa froideur.


La mesquinerie des riches carthaginois est sordide, qu'elle leur attire le courroux des mercenaires indûment escroqués me paraît justice. Je suis un barbare, heureux de vous apprendre qu'après avoir eu connaissance de cette ode à la bêtise humaine Caton l'ancien n'eut de cesse de marteler son "Delenda Carthago." à chaque discours au sénat.


Deux étoiles pour la bêtise de la guerre c'est même trop alors que j'aurais aimé donner cinq étoiles pour la guerre à la bêtise.


Peu d'espoir, l'on connaît la chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=i3bgATxmemc
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