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Critique de Wyoming


Intéressante lecture que celle de cette ligne pourpre autour d'un tableau bien connu de deux femmes au bain, l'une étant Gabrielle d'Estrées, l'autre présentée comme une de ses soeurs, mais peut-être en réalité une autre maîtresse d' Henri IV.

L'auteur a souhaité donner une forme romanesque à son enquête sur le tableau, les tableaux en fait, car ils sont plusieurs, mais un seul accroche réellement l'attention, celui sur lequel la pointe du sein droit de Gabrielle est pincée entre le pouce et l'index de la main gauche de sa partenaire au bain.

L'enquête va donc tourner autour de la destinée de Gabrielle, de celle d'Henri IV, de son divorce de Marguerite de Valois, de son futur mariage avec Marie de Médicis. Mais, l'héroïne c'est la femme du tableau, la belle Gabrielle.

Le roman est construit autour du peintre que l'auteur choisit de nommer Vignac, celui-ci souhaitant devenir peintre à la cour. Une multitude d'intrigues se déroulent auprès de lui dont il est tantôt acteur, tantôt spectateur impuissant.

Les anecdotes sur la vie quotidienne et mondaine en cette fin du XVIème siècle ne manquent pas avec notamment des passages médicaux nombreux allant d'une amputation de jambes jusqu'à l'éclampsie ou l'empoisonnement supposé par certains de Gabrielle, en passant par l'opération des calculs de la vessie du roi. Cette intervention est largement décrite, du moins dans ses préparatifs minutieux et aléatoires quant à sa réussite.

La papauté et les Médicis s'efforcent de tirer les ficelles d'un jeu politique où le destin de la France et les intérêts des Florentins doivent se conjuguer sur la personne du roi Henri dont on ne sait finalement pas quels furent exactement ses sentiments ayant guidé ses choix.

L'épilogue est essentielle pour comprendre cet essai qui, malgré le foisonnement des personnages et les histoires parallèles , me semble être finalement une bonne lecture, même si le mystère n'est pas résolu.
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