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Citations sur Les fissures de l'aube (53)

La mer se déchaîne dans le silence des hommes,
les femmes et les enfants se serrent,
une psalmodie s’ouvre sur les lèvres des femmes
au rythme de la houle,
amplifie la fièvre
dompte le flot
perce le ciel.

Un fol espoir (Chap 1 partir)
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L'étoile du berger

Les brebis émergeaient de la brume
Derniers jours avant les froids
Une torche effleura leur laine embuée de rosée
Le berger raccrocha de sa houe les étoiles

Une ombre un tourbillon de poussières
Sur les frémissements de l'aube
Sa cape noire tremble au vent
Sa main ouvre au loin la lumière

Lueur ouateuse sur un troupeau en éveil
Les agneaux se cachent
Eternels mendiants du ciel
Avec les gelées l'or des pâturages se fait rare

Du bout des lèvres la main respire la terre
Le froid sera bientôt là
Choisir le chemin d'Arès à Artienda franchir l'Aragon
On entend l'espoir des jeunes affamés

Les brebis s'enhardissent,
La grande plaine de Jaca s'ouvre
Le soleil atteindra son zénith
Des risées de latérite dessèchent les heures
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Couleurs de vie

Chataigne les yeux d'Isham
Orge les mèches de Michel
Ebène les nattes de Wenjue
Coquelicot les lèvres de Carrie
Sépias les prunelles de Zulan
Miel la frange d'Angela
Prunes les boucles de Maryam
Ambrées les tresses de Kaouther
Vanillés les bras de Julian
Hortensias les pupilles de Marien
Rose de Noël les joues d'Hannah
Chocolats les joues de Khady
Toutes leurs mains lancent des pétales de rires
Petits cerfs volant brillants
Eclats de soleil dans ce ciel d'azur
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La ruche.
Une petite main en caresse le volet.
Battements d’éternité
de petites lunes de miel
tombent
en bulles incandescentes d’ambre,
sur une large feuille de lierre
y dessinant un cœur.

(Lune de sang)
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Aux Couleurs de l’automne
Caressé par les brises
Je retiens les essences
Du silence
Je respire
Des souvenirs de fleurs
Et ployant et déployant mes branches
Un frisson m’éclabousse
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Au bout de mes doigts une feuille
Folle
Déploie ses bruns
En touches brûlées de terres
Rompt sa ligule
Se détache libre
Le vent enfin flirte avec ses dentelles
Son limbe à peine fardé rougit
L’iode s’épuise
Et déjà la farandole s’étire
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Tu viens des herbes sauvages

Saturées de brûlures P18
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Tes yeux me noient de ciels

Je suis un soupir dans la gamme des souvenirs

Au matin tu me ravives dans le ruisseau du soleil

Au murmure de ton chant. p26

Toutes leurs mains lancent des pétales de rires

Petits cerfs volants brillants

Éclats de soleil dans ce ciel d’azur. P32

La course nous portait

Aux premiers pas de l’aube

Inlassablement

Depuis le pied de la Fournaise. P37

On se lavait avec l’aurore

Aux bruits de l’humidité. P37
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Un fol espoir

La mer se lasse,
s’endort dans un calme boudeur
le ciel descend,
la pétole.
La nuit mange l’horizon devenue indigo.
Les cormorans se camouflent
dans le tabac du ciel.
Tout est celé, calfeutré, masqué.
Une nouvelle nuit de torpeur.

Le sommeil fuit,
c’est de l’intérieur que tout s’agite en avalant les vagues
les remords, les images, les odeurs de souvenirs défaits.
Tenir encore.
Les premières bouffées de froid blessent les reins,
l’humidité, le froid, le sel,
puisés dans les épreuves
fendent les gerçures.

Les bruits enflent, le vent s’est noué, sournois,
le bateau gîte à nouveau,
avance dans une mer qui disjoncte,
le ciel se disloque, blanc d’écumes.
On ne peut plus réprimer la peur.

La mer se déchaîne dans le silence des hommes,
les femmes et les enfants se serrent,
une psalmodie s’ouvre sur les lèvres des femmes
au rythme de la houle,
amplifie la fièvre
dompte le flot
perce le ciel.
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Tu viens

Tu viens des sables
Des vents brûlés par le soleil
Des ciels chauffés à blanc
Des nuits peuplées d’étoiles
Quand les rêves berçaient la jeunesse de tes pères
Tu viens des mains tremblantes qui te portaient
Des ombres douces
D’une oasis où l’eau est une délivrance
De celui qui t’a apaisé
Tu viens des regards douloureux
Des baisers qui les ont éblouis
Des doigts qui les ont séparés
Tu es de leurs départs de leurs retours
Tu es de leurs retrouvailles
De leur voyage au-delà de la mer
Des terres perdues, de la mémoire trompée
Tu viens des herbes sauvages
Saturées de brûlures
Tu viens des ciels trop bleus, trop durs
Dans l’émerveillement des vols d’oiseaux
Tu viens des douleurs de l’aube et du couchant.
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