Jeanne caresse un ventre à la folle courbure
L'enfant demande à bondir de sa douce parure.
Nouvelle édition des Fissures de l'aube
"aux ondes immortelles"
Prix Sarment d'Or Yvelines Printemps des poètes
Les murs blessés couverts de graffitis,
les ponts sevrés des ballades d'antan
dans ce décor de brandes et d'ennui,
les Houillères désertent les vivants.
p 55 citées dans revue "Rose des temps" N°38
Tu viens des sables
Des vents brûlés par le soleil
Des ciels chauffés à blanc
Des nuits peuplées d'étoiles
Je respire
Des souvenirs de fleurs
Et l'enfant joue,
Comme chaque soir vers la nuit tombée.
Les bois s'agenouillent en automne,
mais leurs prières ne s'ébruitent pas,
pourtant dans les brûlures de l'été
leur soif ravivait leur colère :
"ensemble écoutons battre la terre".
Les bois s'agenouillent en automne,
je me suis adossé au chêne vert :
"ton ombre recouvrait la bruyère
aux fleurs de peines et de gaîté,
crois-tu encore à la nature humaine" ?
"L'Indicible d'Alain Fleitour"
Quelques brins de Printemps
C'est un beau clair de mai aux saveurs de printemps,
Comme un soir en sursis où mes lèvres fiévreuses
Moquaient au théâtre l'insolence du temps.
J'éprouvais Cyrano âme vive et railleuse
Avouant son amour perdu à contre-temps.
A la tombée du jour, de peur l'érable tremble
Car mon amour est doux, son envol si ardent
M'enserre et maintenant ses lettres nous assemblent
Aux mailles délacées de son filet de vent.
C’est mon cœur amoureux sous la rousse lumière
De cette allée si douce, où ses mots lentement
Frissonnent et vibrent comme brins de bruyère.
Mon âme secouée par ses tendres serments,
A su guérir mon cœur des fièvres printanières,
En ce beau clair de mai aux saveurs de printemps.
Revue l'Albatros juillet 2020 Académie de la poésie
Inédit AF
Mon esprit aura-t-il l’énergie ?
Nous aurions eu des œuvres lumineuses à construire
Peindre l’absence
Combattre le silence
(Pour ne pas oublier, p. 86-87)
Lui calligraphier ma fascination de la forêt
en foulées sonores, fluides et colorées.
Son imaginaire, ses rêves
je les porterai aux prémices de l’espoir.
(Le silence, que je pose sur l’écorce des arbres, p. 62)
Le silence de mon père
ne ressemblait pas à celui du dimanche
ce silence de pain frais et de chemise blanche,
(Le silence de mon père, p. 58)