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Critique de Davalian


Huit mois… et James Bond n'est plus que l'ombre de lui-même. Dépression, volonté d'en finir avec le service et avec lui-même, le 007 d'avant Au service secret de sa majesté semble enterré. C'est d'ailleurs bien loin qu'il va partir, pour une nouvelle aventure (personnelle) et tout à fait désespérée…

Après les montagnes suisses c'est un autre forme de dépaysement qui attend 007 (devenu entre temps 7777) avec un voyage initiatique au Japon. Si les femmes sont moins présentes que d'habitude (si l'on excepte la participation in extremis de Kissy Suzuki et de quelques aventures tarifées), les personnages masculins chers à l'auteur assurent la relève. Pas moins de deux amitiés viriles, voient ici le jour. Les deux visant à… faire connaître le Japon au lecteur !

Honnêtement, la mission de Bond met un temps incroyable à être mise sur pied et le véritable but de l'intrigue demandera encore plus de temps. Elle peine franchement à convaincre malgré les nombreux efforts consentis. Par une utilisation habile du suspens et des ellipses, Fleming parvient à retenir l'attention d'un lectorat qui risque d'être ici déconcerté. La seule véritable phase où l'on voit Bond en baroudeur se révèle trop courte et laisse un arrière-goût d'inachevé. le Château de la mort offrait pourtant tant d'opportunités… Pourquoi le final a-t-il été autant précipité ? Autant de déceptions.

Cette antépénultième aventure de Bond composée par Fleming surprend et s'éloigne du schéma habituel. L'exotisme, la découverte du Japon, les mésaventures du célèbre agent secret parviendront toutefois à convaincre les adeptes et initiés. N'oublions pas qu'il s'agit d'un roman clé… Les néophytes devront attendre avant d'entreprendre cette lecture. Les deux derniers chapitres offrent deux surprises de taille : annoncent-elles un renouveau ou une fin ? Affaire à suivre…
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