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Critique de jeranjou


« Oh ! Je vais mieux ! »

Non, il ne s'agit pas de moi. Mais d'un cadeau d'anniversaire…

Oui un roman de Foenkinos. Un auteur que je ne connais pas en chair mais doublement en os.

Contrairement à Pélécanos, également en os mais dont je donnerais cher pour le rencontrer (1)

Bref, entre deux polars, je me suis plongé dans « Je vais mieux » de David Foeinkinos dont le personnage principal, architecte de métier, tombe sur un os !

En effet, un mal de dos atroce lui tombe sans crier gare alors qu'il s'apprête à recevoir le lendemain matin des clients japonais pour une réunion de la plus haute importance.

Que faire alors dans cette situation ?
1) Consulter son médecin ?
2) Chercher un spécialiste ?
3) Ecouter un radiologue ?
4) Courir de toute urgence à l'hôpital ?

Tiens, tiens, mais cela me rappelle quelque chose cette histoire…

Un type qui a mal tout à coup, qui court aux urgences, qui l'envoie faute de place chez le médecin (de garde), qui l'invite à aller voir un spécialiste, qui après l'avoir envoyé chez un radiologue, ne voyant rien sur la radio l'envoie chez un autre spécialiste qui lui-même ne voie rien sur une autre radio. Une véritable histoire de fou... digne d'un roman…

Bizarre, bizarre tout de même cette coïncidence !

Remplacez le mal de dos par un mal de dent et je me suis retrouvé exactement dans la même situation que notre cher architecte cet été.

A chaque fois, un « Désolé, monsieur, mais je ne voie rien sur les radios ! »

Heureusement pour moi, je n'ai pas sombré comme ce pauvre (ex riche) architecte dans le roman de Foenkinos. Je n'ai pas eu besoin de consulter un psy, magnétiseur ou autre spécialiste du Q sans I.

Non, non, moi, je vais mieux (2).

Mais lui, l'architecte, pas du tout. Tel le Titanic, il a coulé, il a sombré.

Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Pendant combien de temps ?

Eh bien non, je ne vous donnerai pas les réponses à vos (oui, « mes ») questions.
Non, je ne parlerais pas même sous la torture, que vous décidiez de ne pas le lire à cause de l'auteur ou bien encore pire que vous stoppiez la lecture à la page 75 pour des raisons d'overdose aux sandwichs aux cornichons (voir la critique de Lolokili qui m'a remémoré des souvenirs de la cuisine anglo-saxonne).

Pour ma part, la première partie du roman m'a plutôt bien captivé, l'analogie troublante entre les évènements du personnage principal et de ma personne, qui plus est masculine, étant surement pour beaucoup dans l'histoire.

Mais malheureusement, la seconde partie du livre m'a paru vraiment tirée par les cheveux. Plus grave encore, j'avais eu l'impression de deviner chaque page avant de la lire et ainsi de pouvoir parcourir la dernière partie à la vitesse du cheval au galop. Sans aucune barrière à franchir.

Certains proclameront logiquement que Foenkinos se boit comme du petit lait !

Pas faux ! Mais personnellement, je préfère de loin un beau morceau de Saint Nectaire fermier avec un bon verre de Bordeaux… A la votre !


(1) Je recommande chaudement « Un nommé Peter Karras » de George P. Pelecanos, grec d'origine.
(2) le chirurgien-dentiste (qui était évidemment en congés durant l'été) a diagnostiqué mon problème, sans gravité je vous rassure. Plus de peur que de mal. Enfin plutôt l'inverse…
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