Ma deuxième lecture de
David Foenkinos après "
La Délicatesse" et c'est (pour moi) une merveille. Il fait partie des auteurs dont je dois constamment interrompre ma lecture pour annoter des dizaines de citations, toutes plus parlantes les unes que les autres.
J'étais restée sur ma faim avec "
La Délicatesse", le style d'écriture me plaisait mais il manquait quelque chose. Un quelque chose que "
Nos Séparations" m'a apporté. J'ai l'impression que pour une fois, je tombe sur des moments de vie, au travers de celle du personnage principal Fritz, qui disent tout haut ce que l'on se dit tout bas. Tout n'est pas que du pur bonheur et l'on trouve, dans
nos séparations, beaucoup qui nous permet d'évoluer et faire de nous ce que nous sommes vraiment. On se retrouve, on se découvre même parfois.
Fritz et Alice se rencontrent et ne feront que se retrouver pour mieux se séparer à nouveau. Au milieu de ces presque 20 années, ils auront des enfants chacun de leurs côtés. Mais ils ne peuvent s'empêcher de se sentir ancrés dans leur relation du premier amour "comme si, le premier amour était une condamnation à perpétuité".Fritz est représentatif de la contradiction qu'il peut y avoir entre aimer une personne au delà de tout et pourtant, éprouver des désirs suffisamment primitifs pour être capable de la tromper la veille de leur mariage. Ou encore de fuir la réalité trop difficile à affronter en s'investissant dans une mission aussi incongrue soit-elle (genre, vendre des cravates en porte-à-porte !) en croyant qu'elle suffira à la reconstruction de l'âme.
Une jolie leçon de vie amoureuse.
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