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Critique de Ladybirdy


Antoine est un brillant professeur aux Beaux-Arts. Il vit une séparation difficile qui l'entraine à s'échapper de tout, il se fuit, il va mal, il se réfugie au musée d'Orsay où il trouve un poste en tant que gardien. Il trouve dans cet emploi un refuge où son âme peut voguer dans la contemplation des oeuvres. le silence, l'immobile, le vide, la paix. La beauté.

Camille est une jeune étudiante fascinée par la peinture. du haut de ses seize ans, elle vit sa passion dans la légèreté de son jeune âge. Confiante, elle vivra un drame qui la conduira à une errance infernale dans les couloirs des ténèbres.

Tel un dyptique, on plonge un regard bouleversé dans ces deux portraits jumelés par la mélancolie.

David Foenkinos enfante dans la tristesse et la souffrance, une beauté époustouflante.

Vers la beauté, on assiste à l'appel au secours de deux anges perdus. C'est éblouissant, pur, pudique, incandescent.
La beauté ensorcelle, nous attrape dans les couleurs de ce sublime dyptique. Antoine et Camille murmurent à l'oreille de la beauté, fragiles et intenses.

Magnifique.
Éternel.
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