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Critique de piccolanina


Seule l'oeuvre de fous peut anéantir la vie , voire la planète .

Quelques individus , dénués de scrupules , vont vouloir s'y appliquer en essayant de voler un échantillon du virus " Madoba-2 " .

Ce dangereux produit est stocké et manipulé dans les laboratoires de Stanley Oxenford .
Celui-ci s'est attaché les services de la jeune et belle Antonia Gallo qui , par sa compétence et son sérieux , dirige une équipe triée sur le volet pour la sécurité de l'endroit .
Je dirai même qu'il s'est attaché à plus que cela : à une femme qui l'admire et l'aime .

Les bandits vont s'associer à Kit , le propre fils du patron qui doit d'énormes dettes de jeux à un groupe de mafiosi .
Il connait toutes les procédures pour entrer dans l'officine puisqu'il est à la base des protocoles .
Ils vont choisir le réveillon de Noël pour perpétrer leurs méfaits en l'absence d'une grosse partie du personnel qui est en congé .
La chance semble les accompagner , le pays s'est bardé de grosses plaques de neige .

Mais le destin et Antonia veillent .

Ken Follett nous offre une histoire angoissante où l'on perçoit parfaitement le rôle de chaque individu , grâce à son style incisif , son vocabulaire imagé et ses descriptions pittoresques .
Il nous montre une Antonia en " Super Jaimie " qui semble avoir une solution pour tout , jusqu'à absorber l'intérêt et l'amour de son patron .

Si le scénario m'a séduite , il m'a complètement refroidie lors des débats amoureux des deux tourtereaux .
Je ne suis pas pudibonde mais cet extrait sert-il vraiment le thriller ?
Les détails aussi affriolants , aussi salaces , ont-ils leur place dans ce roman ?
" ... il lui avait embrassé le creux des genoux , l'intérieur des cuisses , le dessous des bras et la gorge , tout cela distillé avec une savante lenteur , jusqu'à ce qu'elle se sentît prête à exploser de désir ... " P. 435
Qu'il utilise un vocabulaire assez sensuel pour sa trilogie " le Siècle " , cela peut s'expliquer car la guerre tue tellement de personnes que l'on peut se permettre d'aimer à volonté , sans savoir si demain l'on sera encore vivant , mais pas dans ce contexte ou du moins décrit avec un peu plus de pudeur .
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