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Jean Rosenthal (Traducteur)
EAN : 9782253113041
442 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.49/5   628 notes
Résumé :
Vent de panique sur la Grande-Bretagne : un échantillon du virus Madoba-2 a disparu du laboratoire Oxenford Medical. Le Madoba-2, contre lequel Oxenford cherchait à créer un vaccin, susceptible de contaminer une ville entière en quelques heures.

Alors qu'Antonia, l'ancienne flic devenue responsable de la sécurité, tente de contrôler la situation et de contenir les médias, un groupe de preneurs d'otages séquestre le PDG, Stanley Oxenford, et sa famill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
3,49

sur 628 notes
Ken Follett nous met sous tension avec ce roman relativement bien documenté.
L'espionnage industriel touche beaucoup de secteurs et entre autre le domaine pharmaceutique. Mais quand on peut se procurer des substances toutes prêtes.. pourquoi essayer de copier quand il y a juste a se servir.

Un roman assez sympathique dans l'ensemble , mais qui n'a rien de transcendant. On reste dans du classique et du déjà vu. Mais la plume de Ken Follett reste ce qu'elle est, c'est a dire bien plaisante à lire.
un bon moment de détente avec ce roman.

Mais je trouve Ken Follet bien meilleur avec ses romans historiques que ses policiers ou ses romans d'espionnage.
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Voici le Ken Follett le plus contemporain ( 2004 ) : un virus mortel, le Madoba, a été imprudemment sorti du laboratoire de Stanley Oxenford, en Ecosse. Antonia Gallo, chef de la sécurité du laboratoire, mène l'enquête dans l'angoisse...
.
Gaz moutarde, grippe espagnole, HIV, ebola, etc... Tout ça fait très peur, et pendant feu-le service militaire, nous avions une trop brève instruction concernant les risques NBC ( nucléaire-biologique-chimique ).
.
Pourquoi "Peur blanche" ? Je pense que c'est parce que l'action se passe à Noël, et qu'il y a beaucoup de neige, "blanche" ( ! )... Les enquêteurs, mais aussi sûrement les voleurs, sont ralentis par la neige, provocant un surcroît de suspense...
.
C'est un thriller biologique un peu trop romantique, mais le romantisme n'est-il pas très utile, dans ce monde de fous ?
En effet, parallèlement à cette sombre enquête, Stanley, veuf, est partagé entre sa famille et un nouvel amour.
C'est un choix difficile, auquel j'ai été moi-même confronté, et la réussite des deux projets de front est malheureusement très difficile, quand les choses sont dites à demi-mots....
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En Ecosse, la veille de Noël, les laboratoires Oxenford sont victimes d'un cambriolage. Quatre individus armés ont réussi à s'introduire dans la bâtisse hyper sécurisée qu'on surnomme ‘'le Kremlin'' pour s'emparer d'une souche du virus Madoba-2, mortel et sans antidote connu. Pour Toni Gallo, la cheffe de la sécurité, c'est un drame professionnel et personnel. Non seulement, elle se sent responsable des failles dans le système de sécurité mais elle risque de perdre l'estime et la confiance de son patron, Stanley Oxenford, scientifique de génie, veuf et séduisant dont elle est secrètement éprise. Alors qu'une tempête de neige imprévue s'abat sur la région, Toni se lance à la poursuite des malfaiteurs, persuadée que la météo perturbée peut jouer en sa faveur et ralentir leur fuite.

Cela aurait pu être un thriller haletant dans l'ambiance glacée de l'Ecosse paralysée par une tempête de neige, à la poursuite de dangereux malfrats en possession d'un virus capable de tuer des millions de personnes. Cela aurait pu être une enquête menée de main de maître par une femme forte, efficace et indépendante.
Malheureusement, l'histoire tourne en eau de boudin, les cambrioleurs passant de dangereux criminels à ridicules bras cassés, accumulant les bourdes, les ennuis et la malchance. Quant à Toni Gallo, sous son physique athlétique, elle cache un coeur de midinette qui bat la chamade rien qu'à l'évocation d'un patron qui affiche pourtant plus de soixante printemps, soit le double de son âge.
S'ajoute à cela, une foultitude de personnages caricaturaux, du fils indigne à l'adolescente rebelle, en passant par le beau-frère dragueur, l'ex-femme acariâtre, etc., etc.
La traque n'en est pas véritablement une, les méchants étant très vite localisés et leurs projets déjoués.
Déception donc dans la bibliographie d'un Ken Follett qu'on a connu plus en forme.
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Seule l'oeuvre de fous peut anéantir la vie , voire la planète .

Quelques individus , dénués de scrupules , vont vouloir s'y appliquer en essayant de voler un échantillon du virus " Madoba-2 " .

Ce dangereux produit est stocké et manipulé dans les laboratoires de Stanley Oxenford .
Celui-ci s'est attaché les services de la jeune et belle Antonia Gallo qui , par sa compétence et son sérieux , dirige une équipe triée sur le volet pour la sécurité de l'endroit .
Je dirai même qu'il s'est attaché à plus que cela : à une femme qui l'admire et l'aime .

Les bandits vont s'associer à Kit , le propre fils du patron qui doit d'énormes dettes de jeux à un groupe de mafiosi .
Il connait toutes les procédures pour entrer dans l'officine puisqu'il est à la base des protocoles .
Ils vont choisir le réveillon de Noël pour perpétrer leurs méfaits en l'absence d'une grosse partie du personnel qui est en congé .
La chance semble les accompagner , le pays s'est bardé de grosses plaques de neige .

Mais le destin et Antonia veillent .

Ken Follett nous offre une histoire angoissante où l'on perçoit parfaitement le rôle de chaque individu , grâce à son style incisif , son vocabulaire imagé et ses descriptions pittoresques .
Il nous montre une Antonia en " Super Jaimie " qui semble avoir une solution pour tout , jusqu'à absorber l'intérêt et l'amour de son patron .

Si le scénario m'a séduite , il m'a complètement refroidie lors des débats amoureux des deux tourtereaux .
Je ne suis pas pudibonde mais cet extrait sert-il vraiment le thriller ?
Les détails aussi affriolants , aussi salaces , ont-ils leur place dans ce roman ?
" ... il lui avait embrassé le creux des genoux , l'intérieur des cuisses , le dessous des bras et la gorge , tout cela distillé avec une savante lenteur , jusqu'à ce qu'elle se sentît prête à exploser de désir ... " P. 435
Qu'il utilise un vocabulaire assez sensuel pour sa trilogie " le Siècle " , cela peut s'expliquer car la guerre tue tellement de personnes que l'on peut se permettre d'aimer à volonté , sans savoir si demain l'on sera encore vivant , mais pas dans ce contexte ou du moins décrit avec un peu plus de pudeur .
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Après l'excellent roman historique (et d'espionnage) "Le réseau Corneille" et la chasse au trésor "Le scandale Modigliani" (plutôt moyen à mon goût), je découvre "Peur blanche", sensationnel thriller scientifique.

Un cambriolage a eu lieu aux laboratoires d'Oxenford Medical : un gros échantillon du virus mortel Madoba-2, pouvant décimer la population mondiale en un rien de temps, a été dérobé. Mais rien ne se passe comme prévu pour les malfaiteurs. Toni Gallo, ancienne flic et actuellement directrice de la sécurité d'Oxenford, ainsi que la tempête de neige non annoncée, ne cessent de leur mettre des bâtons dans les roues.

Je souligne pour commencer l'aspect scientifique justement dosé. L'auteur ne nous perd pas dans des explications à foison et incompréhensibles, ce que j'ai eu tendance à reprocher à certains romans dont l'intrigue se base sur les études et recherches scientifiques. Ici, c'est clair, sans trop de détails. Il y a juste ce qu'il faut pour rendre l'intrigue aussi intéressante que captivante.

Les événements se déroulent sur deux jours, s'enchaînent les uns à la suite des autres. L'auteur ne laisse pas ses personnages se reposer, et par conséquent son lecteur non plus. Il réussit en même temps à bien camper ses personnages, autant que le contexte et les lieux dans lesquels se déroule l'action. Sans lésiner non plus sur de petits détails, dont on s'aperçoit finalement de leur importance au fur et à mesure qu'on approche du dénouement, l'auteur nous offre en même temps une lecture au rythme effréné. J'ai été tenue en haleine de bout en bout, non pas par le suspense, mais justement grâce à cette dynamique, cette réaction en chaîne.

Mais aussi par l'ambiance de plus en plus pressante, où tension et danger sont de plus en plus palpables. S'ajoutent à cela la tempête de neige, les températures glaciales, la magie de Noël étouffée, l'isolement des protagonistes à Steepfall. le tout crée une atmosphère qui nous oppresse, nous met sous tension mais qu'on ne veut surtout pas abandonner, qui nous maintient en quelque sorte prisonnier de notre lecture.

Ken Follett n'a pas non plus oublié de travailler la psychologie de ses personnages, pour beaucoup au caractère bien trempé. Il y a ceux qu'on aime et ceux beaucoup moins. Ils ont tous leurs particularités et l'auteur a su les rendre tour à tour intrigants, étonnants ou attirants. Ils tombent quelquefois dans le cliché, mais c'est bien là la seule chose que je pourrais reprocher à ce roman.

Le style d'écriture de l'auteur est toujours aussi agréable et appliqué, fluide. Et évidemment toujours aussi rythmé.

Un très bon moment de lecture.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il aurait aimé comprendre les filles. Personne ne vous disait jamais rien. Hugo, à coup sûr, savait tout ce qu'il fallait savoir : il plaisait aux femmes, mais Craig ne comprendrait jamais pourquoi car, quand il lui posait la question, son père se contentait de rire. Dans un rare instant d'intimité avec sa mère, il lui avait demandé ce qui attirait les femmes vers un homme. « La gentillesse », avait-elle prétendu.
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Chaque jour, exposait Stanley Oxenford, des milliers de personnes sont victimes d'un virus. A peu prés tous les dix ans, une épidémie de grippe sévit dans le Royaume uni, et y cause environ cinq mille décès. En 1918, elle a tué à elle seule plus que l'ensemble de la Première Guerre mondiale. En 2012, trois millions de personnes sont mortes à cause du Sida. Le responsable ? Le virus VIH. Et n'oublions pas que les virus sont également à l'origine de dix pour cent des cancers
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- (…) Comment peux-tu faire ça ? Comment supportes-tu que l'on traite ta famille ainsi ?
- Ce n'est pas ma faute ! répliqua-t-il, furieux. Si vous vous étiez convenablement comportés avec moi, rien de tout cela ne serait arrivé.
- Pas ta faute ? s'étonna son père.
- D'abord tu me vires, ensuite tu refuses de m'aider financièrement. Pas étonnant alors que je doive de l'argent à des gangsters.
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Michael Ross gisait sur le sol au milieu d'une flaque de sang; il saignait des yeux, du nez, de la bouche et des oreilles. Pas besoin d'un médecin pour diagnostiquer une massive hémorragie multiple -- symptôme classique du Madoba-2 et des infections similaires. Son corps, véritable bombe à retardement bourrée du virus mortel, représentait une énorme danger. Pourtant il vivait encore; sa poitrine se soulevait et s'abaissait et un faible gargouillement sortait de sa bouche. Toni se pencha vers lui et dut s'agenouiller dans la mare poisseuse.
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Les petits Berlinois avaient inventé un nouveau jeu appelé - Komm, Frau - (viens, femme).
Les jeux de course-poursuite entre garçons et filles étaient nombreux - une dizaine au moins - mais Carla remarqua que celui-ci avait une particularité. Les garçons faisaient équipe et prenaient un des filles pour cible. Quand ils l'avaient attrapée, ils criaient : "Komm, Frau !" et la jetaient par terre.
Ensuite, ils la maintenaient pendant que l'un deux s'allongeait sur elle et mimait l'acte sexuel. Des enfants de sept et huit ans qui n'auraient pas dû savoir ce qu'étaient un viol jouaient ainsi parce qu'ils avaient vu ce que les soldats de l'armée Rouge faisaient aux allemandes.
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Vidéo de Ken Follett
Extrait du livre audio « Les Armes de la lumière » de Ken Follett lu par Steve Driesen, traduit par Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs et Renaud Morin. Parution numérique le 22 novembre 2023 et parution CD le 17 janvier 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-armes-de-la-lumiere-9791035406837/
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