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Critique de Chestakova


Un livre dont l'éclat est inversement proportionnel à la taille. Cent vingt pages d'une densité poétique hors du commun, pour ce voyage en pays d'enfance, immortel caillou rond que l'on garde dans un fond de poche tout au long de la vie, car "nous sommes faits de notre enfance"
Ce récit magique se lit comme une recherche sans fin de sensations indicibles: une respiration, un clapotis, un claquement, l'odeur de la naissance des chiots sous la table de la cuisine, tout ce qui se loge dans la chair et les os plus encore que dans la mémoire.
L'étonnement est toujours présent d'y parvenir et la volonté constante de retrouver dans les détours , l'instant fugace du départ, qui fait passer de l'autre coté, en laissant derrière soi ce pays d'hier qui vous colle à la peau. La vie et le rêve s'enlacent , la lisière du pays perdu est insaisissable. Est-elle dans l'aveu déguisé du grand père et les lignes du sonnet écrit pour Coco ? est -elle dans le départ silencieux du cheval, la nuit ? L'auteur ne tranche pas entre l'imaginaire et le réel, entre Neverland que l'enfant atteint tout en haut de la cascade ou cette humanité roulée en boule, qu'il tient au fond de soi, toute prête à se déplier, à exploser.
Magnifique.

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