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Critique de ileautresor


Qui peut s'en prendre aux enfants de tout un peuple ?
C'est en tout cas ce qui est arrivé aux enfants des peuples amérindiens.

Mukwa doit se rendre au pensionnat Sainte-Cécilia : - comme tant d'autres avant lui -. Il passe un dernier été en famille, auprès de son père, dans la nature, à Marten Falls.
Le plus bel été de sa vie.
Ensuite il faut prendre le train, avant d'entrer à l'école. Mukwa et son père empruntent le train des larmes, - si bien nommé -.
En entrant dans le pensionnat, Mukwa voit cette inscription dans le mur:
Kill the indian in the child.

Le jeune garçon fait désormais face aux brimades et aux coups.
Il assiste aussi à la maltraitance des autres enfants, même des plus petits.
S'agit-il vraiment d'apprendre à lire et à écrire? ou à désapprendre toute sa culture ancestrale ... ?
les religieux croient-ils vraiment sauver l'âme des "sauvages" en les privant de nourriture et en agissant de la sorte?

La maltraitance des enfants ne peut s'expliquer : la dureté et la haine que doivent affronter les enfants est incompréhensible.
Comment peut-on s'en prendre à des enfants sous prétexte de civilisation ?

Avec un autre élève du pensionnat, Mukwa décide de s'enfuir.
Mais Mukwa va devoir affronter le froid de l'hiver canadien, ainsi que la faim.
Avec son ami, Mikgwa parviendra-t-il à s'en sortir?

Je ne peux m'empêcher de lire les histoires qui se rapporte aux amérindiens. Ici, il s'agit du peuple objibwé.

Il s'agit d'une histoire triste mais de la sérénité se dégage cependant de cette histoire... Peut-être est-ce dû à la sagesse que l'on ressent en côtoyant les "sauvages" objibwé .
Ici, c'est un récit court dont je n'ai pu me détacher avant de lire la fin...
Un roman d'une écriture fluide. à la fois lumineuse et poétique.

D'ailleurs je me suis empressée de retrouver un autre roman du même auteur ...


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