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Critique de maylibel


1893, New York. Piambo, peintre à succès, accepte de réaliser le portrait d'une femme qu'il ne verra jamais, Madame Charbuque, mais qui lui racontera sa vie, dissimulée derrière un paravent.

Le portrait de Madame Charbuque plonge son lecteur dans le New York de l'époque victorienne, en y introduisant une note de fantastique qui donne au roman un côté légèrement oppressant. L'histoire, librement inspirée de Docteur Jekyll et Mister Hyde, s'avère être un efficace apologue sur les dérives possibles de l'imagination et de la création. Ces thèmes sont d'autant mieux mis en valeur que Piambo, en tant que peintre, évolue dans un univers d'artistes. Jeffrey Ford nous décrit ainsi avec talent plusieurs séances de réalisation de portrait ou de répétition théâtrale, l'amie de Pianbo étant elle-même comédienne.

Les 285 pages du roman se sont donc tourné toutes seules, m'offrant un agréable moment de lecture fantastique. À découvrir.
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