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Critique de xst


Donc, si j'ai bien compris le propos, la conscience humaine est contenue dans le sperme de l'homme (rien que ça! Un peu macho comme théorie non?) et lorsque ce sperme est filtré par les mollusques de la Côte-Nord on extrait de l'eau de mer une poudre blanche « irregardable » qui sert à créer une couleur nouvelle difficile à décrire et un univers de transparence infinie dans lequel on peut disparaître comme dans un rêve.
De plus, quand on se drogue à la poudre d'Ori, l'homme devient à la longue atteint d'un priapisme dévastateur et la femme (on le suppose) super consentante pour des parties de baises orgiaques.

Je n'ai pas détesté mais j'ai commencé à m'ennuyer après quelques 250 pages non pas parce que c'est souvent trash, gore et cru mais à cause de ces constructions d'écriture qui m'horripilent et qui ne sont faites que pour maintenir de manière factice l'intérêt du lecteur. À savoir, terminer un chapitre sur une interrogation, une situation nouvelle, dont on aura l'explication que vers la fin du livre et encore si l'auteur n'a pas perdu le fil du récit entre temps.
Je le reconnais, c'est instructif parfois et peut-être drôle, mais d'un humour carabin, un peu potache sexiste, qui ne me fait pas vraiment rire car manquant de subtilité.
Mais surtout c'est long! C'est bourré de phrases creuses et, c'est un texte qui, comme le dit l'auteur page 386, s'étire « comme un chapitre qui, embarrassé par une accumulation de détails sordides, n'en finit plus »
Je me suis souvent imaginée au cours de ma lecture, Paul S. Forest, Wikipédia sous le coude, se shootant avec la blanche de Goyette pour pondre un énième chapitre délirant.

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