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3,18

sur 130 notes
Un feu d'artifice éblouissant. À la saveur des expressions québécoises imagées et réjouissante, s'ajoute une intrigue complètement folle !

Dans un port de la côte nord du Québec, règne la famille Delage, qui commercialise coquillages et crustacés avec une rigueur sanitaire plus ou moins stricte, tentant de passer entre les gouttes des contrôles, gérés par un enfant du pays, insomniaque et obstiné, Frédéric Goyette, insomniaque notoire bien décidé à dépister les fraudeurs.

Lorsque le patriarche meurt, Robert le fils veut étendre le marché de l'entreprise. Les japonais sont en mal de fruits de mer aprè la catastrophe de Fukushima : le malheur des uns fait la richesse des autres.

Lorsqu'arrive sur la scène Mori un japonais qui dit représenter le Conglomérat, client de l'entreprise, des événements étranges se produisent, tandis que Laurie l'une des filles De Robert se lie d'une curieuse façon à Mori.

Le coeur du problème, c'est une toxine lumineuse et addictogène, sécrétée par les coquillages, et qui bouleverse la tranquillité de la région.

Résumer ainsi ce foisonnant roman ne lui rend pas justice. Les personnages, traqués jusque dans leur plus secrète intimité, révélant ainsi les originalités cachées dans leurs jardins secrets, les situations ubuesques et hautes en couleur, l'étrangeté de la couleur générée par la toxine, une sorte d'umami des couleurs, les relations familiales complexes, tout cela est développé avec beaucoup d'humour.

La langue fleurie du Québec peut parfois laisser au bord du récit le lecteur de langue française, peu importe, l'imagination ou la patience de découvrir le sens exact avec le contexte, permettent de surnager.

Original, flamboyant, et réjouissant !


352 pages Les Équateurs 11 mars 2022
Sélection POL 2022

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Un premier roman qui donne dans le fantastique, mais un peu trop explicite et répétitif sur le sexe et les fonctions corporelles (parfois merdiques…)

L'histoire se passe sur la Côte-Nord au Québec, dans un village dominé par les « Pêcheries Lelarge », une entreprise familiale et le principal employeur de la région. La compagnie est propre et ses fruits de mer sont exportés au Japon, ce qui explique l'arrivée un jour d'un Japonais mystérieux. Les événements s'enchaînent avec l'apparition d'une toxine et la relation qui se développe entre la fille du proprio et l'étrange Nippon.
L'aspect « fantastique » est original et l'intrigue en est complexe et ramifiée. L'idée de l'Ori, avec une couleur qui n'existait pas et des personnes qui deviennent intermittentes, ça n'est pas commun et ça vaudrait vraiment le détour si ce n'était des longueurs répétitives de la prose.

De plus, aucun des protagonistes ne m'a paru vraiment sympathique ou attachant. C'est une brochette de personnages, tous plus ou moins bizarres ou dérangés : la tante Suzanne et sa maison troglodyte, l'oncle Saturne accro à toutes les drogues, le père agoraphobe, la mère qui devient directrice de l'école pour contrôler les enseignantes de ses filles, l'inspecteur des aliments qui ne dort pas, etc.

Un point positif, des pages intéressantes sur la pêche (ou la cueillette) des mollusques et des crustacés de l'estuaire du St-Laurent.

Une lecture qui m'a déçue, un engouement médiatique et de bonnes critiques avaient peut-être créé trop d'attentes. Et peut-être ne suis-je pas tout à fait le bon public…
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Donc, si j'ai bien compris le propos, la conscience humaine est contenue dans le sperme de l'homme (rien que ça! Un peu macho comme théorie non?) et lorsque ce sperme est filtré par les mollusques de la Côte-Nord on extrait de l'eau de mer une poudre blanche « irregardable » qui sert à créer une couleur nouvelle difficile à décrire et un univers de transparence infinie dans lequel on peut disparaître comme dans un rêve.
De plus, quand on se drogue à la poudre d'Ori, l'homme devient à la longue atteint d'un priapisme dévastateur et la femme (on le suppose) super consentante pour des parties de baises orgiaques.

Je n'ai pas détesté mais j'ai commencé à m'ennuyer après quelques 250 pages non pas parce que c'est souvent trash, gore et cru mais à cause de ces constructions d'écriture qui m'horripilent et qui ne sont faites que pour maintenir de manière factice l'intérêt du lecteur. À savoir, terminer un chapitre sur une interrogation, une situation nouvelle, dont on aura l'explication que vers la fin du livre et encore si l'auteur n'a pas perdu le fil du récit entre temps.
Je le reconnais, c'est instructif parfois et peut-être drôle, mais d'un humour carabin, un peu potache sexiste, qui ne me fait pas vraiment rire car manquant de subtilité.
Mais surtout c'est long! C'est bourré de phrases creuses et, c'est un texte qui, comme le dit l'auteur page 386, s'étire « comme un chapitre qui, embarrassé par une accumulation de détails sordides, n'en finit plus »
Je me suis souvent imaginée au cours de ma lecture, Paul S. Forest, Wikipédia sous le coude, se shootant avec la blanche de Goyette pour pondre un énième chapitre délirant.

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Que dire sur ce roman. Récipiendaire du prix Robert-Cliche pour un premier roman, il faut avouer que l'auteur a une plume superbe, un vocabulaire riche, un imaginaire débridé et qu'il écrit magnifiquement bien. J'ai adoré, et j'ai été transporté par son univers dans la première moitié du livre. Par la suite, j'avoue que sa fixation sur le sperme et l'ejaculation est venu à bout de ma patience. ;) pas que je sois particulièrement prude, mais honnêtement je me suis posée la question si on ne devrait pas lui faire lire le principe du cumshot de Lili Boisvert. J'en avais marre d'en entendre parler.
Pour moi il s'agit donc d'une oeuvre en deux temps: bien du plaisir à la première moitié, puis désenchantement par la suite. Dommage.
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Et bien... pourquoi ce livre a été aussi bien coté par les libraires du Québec? J'étais 447e quand je me suis inscrite pour l'avoir à la bibliothèque et après des mois d'attente, finalement je le referme et non, je n'ai pas compris l'engouement.

Il y a des plus certes, l'écriture est fluide, les personnages intéressants pour la plupart, avec des personnalités originales. le sujet est particulièrement unique aussi. de plus, la biologiste en moi raffole du fleuve et de la Côte-Nord, ces univers à part du reste du monde. J'ai adoré tous les encarts sur la vie des mollusques et autres créatures marines dont on se régale, et les informations sur la vie des pêcheurs aussi.

Là où j'ai décroché c'est quand l'humain s'en mêle. L'humain y est bien présent dans toute sa grotesquerie et l'homme évidemment avec son infinie et assommante obsession du sexe. Pénis bandés, trip anal, sperme dégoulinant, éjaculations, vulve mouillée et tralalère, ça déboule sans arrêt, pour peut-être rendre l'histoire plus intéressante ? maintenir l'intérêt ? faire rire ? Rien qui fonctionne pour moi car le tout est gâché par l'esprit libidineux tendance sexiste et mononcle qui teinte tout ce qui a trait au sexe dans ce roman. On repassera pour la finesse d'esprit et la subtilité, qui brillent par leur absence. Mais bon, ça peut être un style qui plaît, de ça je n'en ai jamais douté.

Là où je ne comprends pas, c'est l'intérêt pour les dérapes philosophiques qui construisent l'intrigue. On nous y roule jusqu'à plus soif, on étire la sauce trop longtemps (faudrait retrancher min. 100-150 pages de ce roman trop long), rien de crédible, rien qui fasse rêver, rien qui porte à réfléchir. En fait, tout de la réflexion sous l'intrigue est limite cucul et laisse un sentiment malaisant d'une histoire qui serait racontée par quelqu'un de pas si intelligent, mais persuadé d'être très profond dans ses réflexions et qui te regarde intensément dans les yeux en te délirant le tout pendant que tu te demandes si il est défoncé aux champignons magique et comment sacrer ton camp sans le vexer.

En résumé, l'idée est que la conscience de l'homme (ou son sperme? pardon, j'étais distraite par bouts, je ne saurais préciser) est captée par les mollusques du fleuve et ils en font une poudre qu'on ne peut pas regarder et les mollusques font aussi une nouvelle couleur appelée Ori (what the f... on s'en torche... oui moi aussi je peux être vulgaire pour intéresser le monde). Et autres détails qui sont toujours n'importe quoi mais que je ne peux pas mentionner sous peine de dévoiler trop d'informations...

N.B. Il y a des fautes aussi à plusieurs endroits, un ou plusieurs mots de trop dans certaines phrases ou des mots inversés... faut croire que même les correcteurs de la maison d'édition décrochaient. Je peux les comprendre.

Bon, en tout cas, faute d'aimer le roman, je ne l'ai pas détesté à 100% et j'en sais plus sur la vie de la faune qui peuple le fleuve. Donc, je n'aurai pas entièrement perdu mon temps.
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" J'ai fait ce que font souvent les romancières et les romanciers : j'ai puisé dans mes souvenirs d'enfance – les miens sentent le varech et les usines de la Côte-Nord – et créé un monde peuplé d'êtres humains aux désirs nombreux et contradictoires. Il y a beaucoup de fruits de mer dans ce livre, et puisque le glissement entre ces deux sujets se fait si naturellement, beaucoup de sexe aussi. Je tiens à ce que mes personnages aient un corps. Et à ce qu'ils s'en servent. "
Cette déclaration de Paul Serge Forest nous emmène sur la côte nord du Québec, auprès de la famille Lefarge qui possède une usine de fruits de mer.
Moules, crevettes, homards, bigorneaux, bourgots et autres coquillages sont à l'honneur dans cet invraisemblable roman, rédigée d'une plume allumée, érotique et scatologique. Des expressions québécoises bien choisies ajoutent à la singularité de l'écriture.

Les personnages, hors normes et caricaturaux, énigmatiques pour certains, trouvent également place dans ce roman inspiré et insolite. . le grand père, qui meurt au début du livre, a fait la fortune de ses 3 enfants : Robert, industriel colérique, Suzanne qui vit dans une maison troglodyte et Saturne, homme de tous les excès. Les personnages secondaires sont également truculents.
Lorsque débarque un mystérieux japonais, dont Laurie tombe amoureuse et qui met au point une couleur mystérieuse quasi philosophale, l'intrigue se met en place.

Tous les critères sont réunis pour faire un excellent roman. D'abord la comparaison avec John Irving, puis la singularité de l'écriture et l'originalité de l'intrigue. Certains passages sont d'une incroyable drôlerie et l'inventivité bien présente.
Cependant, sur la longueur, le charme n'opère pas et la lassitude apparaît. Difficile de mettre le doigt sur ce qui ne fonctionne pas et si l'on pressent un réel talent d'écrivain, il manque à ce premier roman le rythme d'une construction maîtrisée.
lorsqu'ils posent les yeux sur l'ori, une nouvelle couleur fomentée par un mystérieux Japonais apparu sur la plage de Saint-Trinité, sur la Côte-Nord, et qui bouleversera l'écosystème de cette petite communauté dont le moteur est l'entreprise familiale Pêcherie Lelarge, spécialisée dans la transformation et la distribution de fruits de mer.
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Tout n'est pas ori.. ble dans ce roman kaléidoscopique. Bien au contraire! Si la vague est un phénomène nombreux comme nous dit l'auteur Serge Forest, ce livre l'est tout autant, tant il nous offre des angles de lecture différents. Il nous entraîne dès les premières pages
dans une saga passionnante et déjantée celle de la famille Lelarge, richissime propriétaire d'une usine de transformation et de distribution de fruits de mer.
Le roman social n'est pas loin non plus. Les Lelarge font vivre une grande partie du village de Baie-Trinité sur la Côte Nord, engage des centaines de travailleurs marocains dans un contexte de mondialisation et de manipulation du prix des ressources. Les Lelarge règnent en seigneurs et maîtres mais bientôt leur entreprise fera la convoitise de certains.
Les personnages de pêcheurs, les deux Serge, Sar'h et Guenille sont truculents. le bateau d'Hercule alias Serge Cabana porte le nom Les juments de Diomède, les fameuses juments carnivores que le roi de Thrace, Diomède, nourrissait avec la chair de ses hôtes. Les 450 pages qui constituent le roman sont ainsi émaillées de références bien amenées, de jouissifs clins d'oeil à la mythologie, la littérature, la musique mais aussi d'informations scientifiques, biologiques, linguistiques. La vaste culture générale de l'auteur ne peut que nous laisser pantoise.
Le réalisme magique, le romantisme, le surréalisme de l'écriture de Serge Forest évoque rapidement Haruki Murakami et son incontournable Kafka sur le rivage. Et comme par hasard, à la p. 93, un énigmatique japonais, Mori Ishikawa, apparait sur la plage de Baie-Trinité. Il va transformer la vie de Laurie, celle de sa famille et celle de tout le village. Il cherche en effet à créer une nouvelle couleur qui se nourrit de la conscience humaine. « le souvenir d'une couleur est le souvenir d'une lumière multiplié à l'infini. Les yeux voient un spectre de couleurs; par le langage le cerveau les distingue. Laurie avec son esprit elle pouvait donner à toute chose, cette couleur étrange et belle… »
Le récit prend des allures de polar où Fréderic Goyette de l'agence canadienne d'inspection des aliments, amené à faire enquête sur une intoxication collective, cherche à percer le mystère de l'ori.
C'est également un roman initiatique où Laurie Lelarge, cheminant vers l'âge adulte, nourrit son imaginaire de la lecture de Houllebecq, Kundera et Duras. Elle attend que sa vie change et sa rencontre avec Mori et l'ori vont façonne sa sensualité et sa vision du monde.
« Un pincement unit le rêve avec le non rêve. Dans la logique de la réalité, l'acte engendre le ressenti. La logique du rêve fonctionne de manière opposée le ressenti y engendre l'acte. Laurie savait que toute sa vie devenait lentement comme ça. Les événements dépendaient de ses sensations. Dans le brouillard quelque chose avait été renversé. »
La sexualité traverse tout le roman, omniprésente, crue, déjantée mais saturante parfois. Mori conserve son sperme dans des éprouvettes et invite Laurie à l'observer se diluer dans les vagues, Saturne Lelarge sombre dans des partouzes avec une bande de junkie, sa soeur Suzanne se constitue une panoplie d'amants pêchée parmi les pêcheurs. L'auteur ne manque ni d'imagination, ni de vocabulaire ni d'audace, ni d'humour. « En fait, il avait collé sa bitte sur sa cuisse avec du Scotch Tape pour ne pas que son érection permanente ne paraisse. » En tout cas, si plusieurs d'entre nous ont des réticences à étaler leur intimité devant leur médecin, les patients du Dr. Forest (pseudonyme) ne devraient avoir aucune crainte. Il est capable de tout entendre, de tout accueillir.
J'attends avec impatience le prochain ouvrage du Dr. Midas (pas celui qui s'occupe de nos mufflers) mais celui qui transforme tout en or.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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J'ai lu cet été, quelque part en juillet, les pieds dans le lac Saint-Jean, ce roman surprenant par le mélange de genres, par la trame à la limite du fantastique, mais ancrée dans une réalité nord-côtière tournée vers la pêche aux crustacés. J'ai embarqué, pour l'occasion, sur ce crevettier improvisé des environs de Baie-Trinité affrété par la famille Lelarge et je me suis laissé emporter dans ce délire qui est parfois déroutant sur le plan du style. Je me suis laissé envouté par cet intrigant japonais « envoyé commercial du Conglomérat des teintes, couleurs, pigments, mollusques et crustacés d'Isumi ». J'en ai appris plus d'un chapitre à propos des mollusques et des crustacés. Enfin, bout pour bout, je me suis plongé allègrement dans une lecture plaisante faite de surprises insolites, parties intégrantes d'un conte fait d'odeurs et de textures raconté dans un style qui ne laisse d'aucune façon croire que cela puisse être un premier roman. J'ai bien aimé l'univers créé par Forest.
Lien : https://rivesderives.blogspo..
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À cheval entre le roman policier, le drame familial et le conte, j'ai vite embarqué. Bien aimé la plume de l'auteur et sa façon de décrire les lieux et personnages, ils sont attachants et on s'y croirait vraiment. Mon intérêt était en déclin à partir du milieu par contre; c'est très terre à terre au début mais plus le roman avance, plus ça devient abstrait et qu'on se demande vraiment si ça va aboutir à quelque chose. Je serais ouvert à lire la prochaine oeuvre de l'auteur mais je ne crois pas que je recommanderais celle-ci.

La fixation sur le sperme était... questionnable par contre.
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Au décès de Rogatien Lelarge, ce sont ses enfants, Robert, Reginald et Suzanne qui héritent de l'entreprise familiale de Baie-Trinité. Une pêcherie qui a fait la fortune de la famille et qui fait vivre quasiment tous les habitants de la ville. Les produits de la pêcherie Lelarge s'exportent jusqu'au Japon. Mais lorsque Mori Ishikawa débarque, envoyé par le Conglomérat des teintes, couleurs, pigments, mollusques et crustacés d'Isumi avec lequel les Lelarge sont en affaire, les choses commencent à prendre une drôle de tournure pour Baie-Trinité et notamment pour Frédéric Goyette, inspecteur de l'agence Canadienne d'inspection des aliments et pour la jeune Laurie Lelarge. Qui est réellement ce mystérieux japonais, qui exerce une véritable fascination sur Laurie, et d'où provient cette nouvelle couleur, l'Ori, que Mori a créé ?

Il est de ces romans surprenants et inclassables qui n'entrent dans aucune catégorie. Tout est Ori est de ceux-là. Des personnages et des situations parfois délirantes, une imagination débridée qui nous amène à penser que l'auteur ne s'est à aucun moment censuré dans l'écriture, une thématique qui va carrément chercher du côté du fantastique, des scènes crues et terriblement charnelles, des moments d'une totale drôlerie, des pages dignes d'un polar et d'autres qui penchent vers la saga familiale ou le récit initiatique… ce livre est d'une richesse incroyable et le tout fonctionne parfaitement bien.

L'imagination de Paul Serge Forest semble sans limite et il possède indéniablement un style, réhaussé de ces petites pointes de vocabulaire canadien qui plongent totalement le lecteur dans l'atmosphère de cette ville québécoise. L'auteur s'autorise une liberté narrative totale et enchanteresse.

On ne cherchera pas à tout analyser et à tout comprendre dans ce roman parfois un peu foutraque. On se laissera simplement porter par le foisonnement de l'histoire, par les personnages savoureux et par une intrigue totalement originale. Car finalement n'est-ce pas ce qu'on demande à un roman ? Nous dépayser, nous bousculer, nous surprendre, et pourquoi pas, parfois, nous choquer ?
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