« Je me suis livrée à la police moi-même »
C'est ainsi que la narratrice débute son récit. Et si elle s'est livrée, elle, victime d'un viol, c'est qu'elle craint d'être l'auteur d'un meurtre.
A l'unisson de l'état de confusion que l'on imagine bien dans un tel contexte, les phrases émergent et se mélangent, parfois répétées telles des mantras, parfois dénuées de sens. Et peu à peu la soirée apparaît dans toute son horreur.
C'est un court roman, original dans sa forme et son écriture, et dérangeant par son propos.
Sexisme, homophobie , crédit accordé aux victimes tous ces thèmes apparaissent en filigrane. Et il est hautement louable de donner ainsi la parole à ceux que la crainte des retours de bâton rend muets. Cependant la forme s'essouffle, même sur 140 pages, il est difficile de tenir la distance.
Lien :
https://kittylamouette.blogs.. Commenter  J’apprécie         550