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Critique de Bonheur_Lecture
Quelle belle découverte ! J'ai envie de commencer ma critique ainsi. C'est la première fois que je lis un roman de Gayle Forman et pour tout vous dire, je peux vous assurer que ce ne sera pas le dernier.
« Les coeurs fêlés » est à la base un roman que l'on pourrait penser pour « adolescente » dirais-je, mais ce n'est pas grave, peu importe l'âge, je suis sûre que cette histoire ne laisse personne indifférent.
Brit Hemphill est une adolescente comme tout le monde, à un détail près. Elle déteste sa belle-mère, qu'elle appelle le Monstre durant toute l'histoire. Alors, pour s'évader, elle fait partie d'un groupe de rock dans lequel elle s'investie plus que tout.
Mais son père n'est pas de cet avis. Après l'avoir forcé à partir en vacance « en famille » soit disant, ils partent seuls direction le Grand Canyon. Mais en vérité, ses vacances s'avèrent un véritable enfer. Elle n'ira pas au Grand Canyon mais à Red Rock, un centre qui prétend mater les enfants rebelles afin de les remettre sur la bonne voie.
Comment dire… J'ai ressenti beaucoup de choses durant cette lecture. Dans un premier temps, je me suis demandée comment un père pouvait faire cela à sa fille, s'en débarrasser comme ça, sans une moindre explication, sans rien du tout. Puis, au fil de la lecture, j'ai découvert Red Rock, ce centre où, plusieurs adolescente sont présentes pour des « problèmes », oui, ils appellent ça des problèmes, qui au final n'en sont pas.
Brit, 16 ans, a une allure un peu rebelle avec ses mèches noires, ses tatouages et ses pierçing. Elle est tout aussi désemparée que moi je l'ai été lors de son arrivée à Red Rock. Parce que oui, j'ai eu l'impression de vivre cette aventure terrible avec elle.
Commençons donc par parler du fonctionnement de ce centre de redressement pour adolescentes rebelles.
Oublier l'aide, le soutien que peuvent avoir besoin les jeunes en pleine adolescence, non. Ici, on fonctionne en niveau, et ceux-là vont de 1 à 6. le niveau 1 étant vraiment strict : pas de vêtements, pas de maquillage, pas de contact avec les autres, rien, le néant. Pour finir au niveau 6 et pouvoir avoir la chance, peut-être, de sortir, si la couverture sociale paye le « séjour » jusqu'à leur 18 ans et si les parents ne sont pas trop fortunés pour les laisser une éternité dans cet enfer. Parce que, bien sûr, il n'est pas question de soin ici, malgré ce que les parents peuvent penser. L'école veut faire de Brit, une adolescente « comme tout le monde » mais la solidarité va en décider autrement.
En effet, Brit va rencontrer un groupe de jeunes filles, toutes ici pour des raisons différentes, que je ne vous énoncerais pas ici, sinon, cela ne servirait à rien de vous inciter à découvrir ce merveilleux roman. Martha, V, Cassie et Babe. Toutes les cinq, elles vont se lier, et faire de leur groupe une force pour s'en sortir.
Je ne sais pas vraiment par où commencer tellement c'est fort. J'ai eu l'impression de vivre l'aventure avec toutes ses filles. Malgré que ce livre soit pour adolescent, je trouve qu'il traite tout de même d'un sujet très difficile, qui fait autant fureur que des ravages aux Etats-Unis. J'ai du mal à me dire que l'on puisse faire des enfants et les laisser vivre autant de choses atroces. Alors certes, les parents vont dire qu'ils ne savaient pas, mais je leur répondrais que c'est à eux de faire l'éducation de leurs enfants et non à des institutions comme Red Rock. Cela m'a beaucoup choqué de voir ce que les filles subissaient. J'avoue en avoir eu quelques fois les larmes aux yeux.
Dans ce roman, on a à la fois la dénonciation de ces « écoles », parce que oui, il faut voir la vérité en face, tout cela, même si c'est fictif, existe vraiment, et des adolescents ont réellement subi de telles atrocités, voire pire, et y ont laissé pour certains, leur vie. Puis, sous un autre angle, nous avons une merveilleuse histoire d'amitié, d'amour, de solidarité et surtout d'espoir, qui pourrait en aider plus d'un(e) et qui fait tout le charme du roman.
J'ai donc découvert ce livre, par le plus grand des hasards et je ne regrette pas. Gayle Forman nous raconte cette histoire comme si elle venait du plus profond de son coeur. On ne peut pas rester indifférent, ça c'est sûr !
« Les coeurs fêlés » est à la base un roman que l'on pourrait penser pour « adolescente » dirais-je, mais ce n'est pas grave, peu importe l'âge, je suis sûre que cette histoire ne laisse personne indifférent.
Brit Hemphill est une adolescente comme tout le monde, à un détail près. Elle déteste sa belle-mère, qu'elle appelle le Monstre durant toute l'histoire. Alors, pour s'évader, elle fait partie d'un groupe de rock dans lequel elle s'investie plus que tout.
Mais son père n'est pas de cet avis. Après l'avoir forcé à partir en vacance « en famille » soit disant, ils partent seuls direction le Grand Canyon. Mais en vérité, ses vacances s'avèrent un véritable enfer. Elle n'ira pas au Grand Canyon mais à Red Rock, un centre qui prétend mater les enfants rebelles afin de les remettre sur la bonne voie.
Comment dire… J'ai ressenti beaucoup de choses durant cette lecture. Dans un premier temps, je me suis demandée comment un père pouvait faire cela à sa fille, s'en débarrasser comme ça, sans une moindre explication, sans rien du tout. Puis, au fil de la lecture, j'ai découvert Red Rock, ce centre où, plusieurs adolescente sont présentes pour des « problèmes », oui, ils appellent ça des problèmes, qui au final n'en sont pas.
Brit, 16 ans, a une allure un peu rebelle avec ses mèches noires, ses tatouages et ses pierçing. Elle est tout aussi désemparée que moi je l'ai été lors de son arrivée à Red Rock. Parce que oui, j'ai eu l'impression de vivre cette aventure terrible avec elle.
Commençons donc par parler du fonctionnement de ce centre de redressement pour adolescentes rebelles.
Oublier l'aide, le soutien que peuvent avoir besoin les jeunes en pleine adolescence, non. Ici, on fonctionne en niveau, et ceux-là vont de 1 à 6. le niveau 1 étant vraiment strict : pas de vêtements, pas de maquillage, pas de contact avec les autres, rien, le néant. Pour finir au niveau 6 et pouvoir avoir la chance, peut-être, de sortir, si la couverture sociale paye le « séjour » jusqu'à leur 18 ans et si les parents ne sont pas trop fortunés pour les laisser une éternité dans cet enfer. Parce que, bien sûr, il n'est pas question de soin ici, malgré ce que les parents peuvent penser. L'école veut faire de Brit, une adolescente « comme tout le monde » mais la solidarité va en décider autrement.
En effet, Brit va rencontrer un groupe de jeunes filles, toutes ici pour des raisons différentes, que je ne vous énoncerais pas ici, sinon, cela ne servirait à rien de vous inciter à découvrir ce merveilleux roman. Martha, V, Cassie et Babe. Toutes les cinq, elles vont se lier, et faire de leur groupe une force pour s'en sortir.
Je ne sais pas vraiment par où commencer tellement c'est fort. J'ai eu l'impression de vivre l'aventure avec toutes ses filles. Malgré que ce livre soit pour adolescent, je trouve qu'il traite tout de même d'un sujet très difficile, qui fait autant fureur que des ravages aux Etats-Unis. J'ai du mal à me dire que l'on puisse faire des enfants et les laisser vivre autant de choses atroces. Alors certes, les parents vont dire qu'ils ne savaient pas, mais je leur répondrais que c'est à eux de faire l'éducation de leurs enfants et non à des institutions comme Red Rock. Cela m'a beaucoup choqué de voir ce que les filles subissaient. J'avoue en avoir eu quelques fois les larmes aux yeux.
Dans ce roman, on a à la fois la dénonciation de ces « écoles », parce que oui, il faut voir la vérité en face, tout cela, même si c'est fictif, existe vraiment, et des adolescents ont réellement subi de telles atrocités, voire pire, et y ont laissé pour certains, leur vie. Puis, sous un autre angle, nous avons une merveilleuse histoire d'amitié, d'amour, de solidarité et surtout d'espoir, qui pourrait en aider plus d'un(e) et qui fait tout le charme du roman.
J'ai donc découvert ce livre, par le plus grand des hasards et je ne regrette pas. Gayle Forman nous raconte cette histoire comme si elle venait du plus profond de son coeur. On ne peut pas rester indifférent, ça c'est sûr !
