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Critique de MaminouG


La porte du ciel″ de Dominique Fortier, je l'ai gagné grâce à un tirage au sort réalisé par les éditions Les Escales et je les en remercie chaleureusement.
Après la discussion extrêmement intéressante organisée autour de ce roman par les éditions « Les Escales », enrichie par les précisions apportées par Dominique Fortier elle-même, j'avais décidé de faire une relecture avant de rédiger ma chronique. Mais quelques jours ont suffi pour ″éclairer″ mon ressenti.
Sur fond de guerre de sécession, l'ouvrage nous relate le destin de deux femmes. Eléanor, blanche et fille du Docteur Mc Coy et Eve, mulâtre et fille d'esclave. Les deux petites filles vont grandir ensemble dans la famille Mc Coy et, même si l'une semble être l'ombre de l'autre, leur vie au final ne sera pas si différente.
Mais cette histoire d'Eléanor et Eve ne représente qu'une partie du roman, deux pièces d'un tableau, comme l'a expliqué l'auteur. On pourrait dire que ce livre est construit à la manière d'un patchwork (là encore précision de la romancière), imitant ainsi les fameuses courtepointes cousues par les femmes de Gee's Bend à partir de morceaux de tissus différents et dont les descriptions particulièrement précises ponctuent certains chapitres. Car ce roman est fait de symboles : des courtepointes représentant les Etats d'Amérique, au jeu d'échecs symbolisant la lutte entre les noirs et les blancs.
Si j'ai beaucoup aimé tous ces symboles, le personnage de Samuel pour sa différence et la lumière qu'il a réussi à allumer dans l'oeil d'Eléanor, celui du prêtre capable de construire une chapelle de bric et de broc et la belle écriture de Dominique Fortier, poétique à souhait et d'une grande élégance, si j'ai reconnu toute l'audace de la construction, j'ai largement moins apprécié le survol des personnalités, de la guerre juste abordée, la multitude de sujets juste suggérés.
J'ai eu l'impression d'un éparpillement et, si, grâce aux explications de l'auteur certains points obscurs ont été éclairés, je reconnais être restée sur ma faim.
Mais, pour terminer sur une note positive, la couverture, comme toujours chez ″les Escales″ est très belle et parfaitement choisie.
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