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Critique de BazaR
Je commence à m'inquiéter pour ma mémoire.
J'avais du temps à tuer dans des trains et des hôtels, alors j'ai décidé d'extraire ce texte de ma liseuse en repensant à l'avis enthousiasme de Nadou38. Mais j'avais oublié les détails et, allez savoir pourquoi, j'avais en tête un livre sur le voyage dans le temps.
Complètement à côté. Imaginez ma surprise.
En fait, on a affaire à une espèce de réécriture uchronique de la légende de Jason et la Toison d'Or. Les « Argonautes » ne sont pas en quête. Ils fuient. Ils se sont libérés du joug de ces étranges Fileurs qui sont capables de déposséder quelqu'un de son destin d'un geste de leur baguette. Jason et les siens ne sont pas moins étranges. Ils sont répartis en treize races qui collent tout à fait avec les signes du zodiaque (en ajoutant la constellation Ophiuchus que certains estiment oublié). Leur périple les mène à une terre qui a tous les traits apparents du paradis. Mais on le sait, toute terre de lumière génère sa part d'ombre.
Ce récit rayonne d'une force créatrice de mythe. Je l'ai ressenti comme l'expression de la vérité qui a été réécrite par oubli, effet du temps ou raison de propagande, reçue altérée et mythifiée par les premiers Grecs.
Mais que ce soit à cause de la violence primaire qui anime ces « Argonautes » zodiacaux, de l'herméticité de personnages tels que Chrysomallos ou de mon manque de compréhension du rôle des Fileurs, je n'ai pas entièrement accroché à cette histoire.
Non, je sais pourquoi : je voulais du voyage dans le temps et je ne l'ai pas eu. Pas plus compliqué que ça.
Objectivement, ce texte vaut quand même un détour. Il n'est pas très long. Et il intrigue.
J'avais du temps à tuer dans des trains et des hôtels, alors j'ai décidé d'extraire ce texte de ma liseuse en repensant à l'avis enthousiasme de Nadou38. Mais j'avais oublié les détails et, allez savoir pourquoi, j'avais en tête un livre sur le voyage dans le temps.
Complètement à côté. Imaginez ma surprise.
En fait, on a affaire à une espèce de réécriture uchronique de la légende de Jason et la Toison d'Or. Les « Argonautes » ne sont pas en quête. Ils fuient. Ils se sont libérés du joug de ces étranges Fileurs qui sont capables de déposséder quelqu'un de son destin d'un geste de leur baguette. Jason et les siens ne sont pas moins étranges. Ils sont répartis en treize races qui collent tout à fait avec les signes du zodiaque (en ajoutant la constellation Ophiuchus que certains estiment oublié). Leur périple les mène à une terre qui a tous les traits apparents du paradis. Mais on le sait, toute terre de lumière génère sa part d'ombre.
Ce récit rayonne d'une force créatrice de mythe. Je l'ai ressenti comme l'expression de la vérité qui a été réécrite par oubli, effet du temps ou raison de propagande, reçue altérée et mythifiée par les premiers Grecs.
Mais que ce soit à cause de la violence primaire qui anime ces « Argonautes » zodiacaux, de l'herméticité de personnages tels que Chrysomallos ou de mon manque de compréhension du rôle des Fileurs, je n'ai pas entièrement accroché à cette histoire.
Non, je sais pourquoi : je voulais du voyage dans le temps et je ne l'ai pas eu. Pas plus compliqué que ça.
Objectivement, ce texte vaut quand même un détour. Il n'est pas très long. Et il intrigue.
