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Critique de romamana


L'ouvrage de Fourastié commence par une comparaison entre deux villes, exemple qui malheureusement ne sera pas réutilisé dans les chapitres ultérieurs : l'une est restée agricole, l'autre plus industrielle et orientée vers le tertiaire et jouissant d'un meilleur pouvoir d'achat et d'une meilleure ouverture culturelle.

Fourastié explique ce décalage par une agriculture demeurée traditionnelle dans le premier cas alors que dans le second elle bénéficie d'investissements et de la sélection biologique.

Les apports de la science sont ainsi flagrants pendant les trente glorieuses : ils expliquent que malgré la diminution en termes relatifs d'actifs agricoles, entre le Moyen Âge et 1975, on passe d'une population n'ayant jamais dépassé les 22 millions mal nourris à 45 millions bénéficiant d'une alimentation riche et variée.

Il en est de même pour les produits manufacturés dont le prix en salaires horaires n'a cessé de diminuer.

Selon lui, seuls certains secteurs, comme la coiffure ou les représentations théâtrales n'ont guère connu de gains de productivité.

Fourastié termine par un constat plein de bon sens : si la production quadruple entre 1946 et 1975, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel et elle ne peut ainsi persévérer dans sa croissance sauf à être multiplié par plusieurs centaines voire milliers en peu de tempts, ce qui est illusoire.

Sur la forme, comme d'habitude chez Fourastié, le style est clair.
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