AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de HORUSFONCK


Comment ne pas partager, au moins en partie, le désarroi de Jean-Louis Fournier lorsqu'on a vécu le même genre de mécomptes avec un proche ?
Jean-Louis Fournier « déguste » encore davantage, puisque c'est sa fille qui rejoint les catholiques intégristes !... Vous savez, ces gens qui voient le Diable partout, et dont l'obsession semble être de vous sortir de « l'erreur » dans laquelle elles croient que vous êtes. Ces personnes qui s'abandonnent au gourou beau causeur. Ceux et celles-là qui font même peurs aux curés et agacent prodigieusement l'évêque.
Mais où est passée cette fille curieuse, colorée, vivante et qui avait un réel talent de graphiste ? Cette enfant, avec qui il partageait le rire, l'humour, les doutes, la vie quoi…
Comme le dit Fournier, sa fille a eu « l'illumination »… Qui l'a aveuglée pour de bon ! C'est la foi obtuse et ultra-scolaire des frais convertis. Les proches serrent les dents, n'osent plus rien dire, rentrent les épaules et attendent que cela passe…. Mais ça dure !.. Comme des jours et des mois d'un coma spirituel.
Jean-Louis Fournier, pourtant, aime toujours sa fille et preuve en est son incompréhension. C'est sa fille, envers et contre tous les empêcheurs de rire, de jouir et de vivre.
Beaucoup de tristesse, dans ce petit livre, et beaucoup d'humour pour conjurer cette maladie de l'âme… Avec l'élégance de laisser le dernier mot à l'enfant tant aimée.
Commenter  J’apprécie          607



Ont apprécié cette critique (59)voir plus




{* *}