Il faut avoir en tête l'histoire de l'autrice,
Janet Frame, en ouvrant ce livre. Se souvenir, si on l'a vu, du magnifique film de
Jane Campion "Un ange à ma table". Sans cela en tête, ce roman en partie autobiographique, paraîtra sans doute décousu et ardu.
La prose (magnifiquement traduite par
Catherine Vieilledent) reflète l'état de cette famille vacillante et bloquée dans ses drames et ses non-dits, les blessures et les dysfonctionnements des uns et des autres, dans une société rurale et étroite.
On peut y suffoquer parfois, mais cela ne fait que démontrer le génie de cette écriture.
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