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Critique de florigny
Dick Francis, écrivain célèbre outre-manche, n'a jamais connu en France la notoriété que son talent aurait pu lui permettre d'espérer. Ancien jockey de la reine reconverti dans l'écriture après un accident en course, ses intrigues ont toutes un lien, direct ou non, avec le monde hippique. Comme personne, il raconte les innombrables magouilles en vigueur autour du meilleur ami de l'homme : kidnapping et/ou maquillage de chevaux, combines financières, courses truquées, jockeys payés pour perdre, canassons ordinaires déguisés en étalons aux saillies vendues à prix d'or, escroqueries aux assurances, meurtres, et plus si affinités. Tout est permis quand il y a de l'argent à la clé !
Il n'est pas nécessaire pour apprécier Dick Francis de jouer au tiercé, ni de fréquenter les bars-pmu tous les dimanches matins. Il suffit d'aimer les auteurs qui savent inventer des histoires au suspense intense, construites comme des mécaniques de précision, élaborées dans un style classique, élégant, entraînant, qui donne envie de les dévorer.
Matt Shore, ancien pilote de la BOAC, a dû quitter la prestigieuse compagnie après une négligence de pilotage. Il s'est reconverti dans le transport de clients pressés et friqués, au sein d'une petite officine de taxis du ciel, Derrydowns. Il s'occupe plus particulièrement d'un jockey, Kenny Bayst, de son entraîneur, d'un propriétaire de chevaux, Colin Ross, qu'il dépose au gré des courses, sur les hippodromes. Kenny Bayst peut ainsi galoper plusieurs fois par jour. Lorsque le Cherokee de Matt est pulvérisé au sol, heureusement vide, par une explosion due à une bombe, l'enquête doit déterminer les raisons de cet attentat, démasquer les coupables et trouver leurs motivations.
Chasse aux rats a été écrit en 1970 au début de la carrière de Dick Francis, et n'est pas dans la veine de ses grands romans – le professeur – le banquier – Appellation contrôlée -, ni représentatif de l'ensemble de son excellente production. L'écriture est sèche, simple l'intrigue qui manque de maturité. Malgré ces petits défauts de jeunesse, il s'agit d'un galop d'essai prometteur.
Il n'est pas nécessaire pour apprécier Dick Francis de jouer au tiercé, ni de fréquenter les bars-pmu tous les dimanches matins. Il suffit d'aimer les auteurs qui savent inventer des histoires au suspense intense, construites comme des mécaniques de précision, élaborées dans un style classique, élégant, entraînant, qui donne envie de les dévorer.
Matt Shore, ancien pilote de la BOAC, a dû quitter la prestigieuse compagnie après une négligence de pilotage. Il s'est reconverti dans le transport de clients pressés et friqués, au sein d'une petite officine de taxis du ciel, Derrydowns. Il s'occupe plus particulièrement d'un jockey, Kenny Bayst, de son entraîneur, d'un propriétaire de chevaux, Colin Ross, qu'il dépose au gré des courses, sur les hippodromes. Kenny Bayst peut ainsi galoper plusieurs fois par jour. Lorsque le Cherokee de Matt est pulvérisé au sol, heureusement vide, par une explosion due à une bombe, l'enquête doit déterminer les raisons de cet attentat, démasquer les coupables et trouver leurs motivations.
Chasse aux rats a été écrit en 1970 au début de la carrière de Dick Francis, et n'est pas dans la veine de ses grands romans – le professeur – le banquier – Appellation contrôlée -, ni représentatif de l'ensemble de son excellente production. L'écriture est sèche, simple l'intrigue qui manque de maturité. Malgré ces petits défauts de jeunesse, il s'agit d'un galop d'essai prometteur.
