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Critique de HORUSFONCK


Ce Gaston-là, c'est celui de 1957 (l'année du Spoutnik...).
Ce héros perturbateur, non conformiste amenait un nouveau courant d'air à l'hebdomadaire Spirou ! C'est Gaston Lagaffe qui devint le personnage-phare d'un Franquin arrivé au bout des aventures d'un groom qui n'était pas sa création.
En ce début de carrière, Gaston est dessiné à la plume et le trait en est raide et nerveux comme Fantasio. Fantasio dont le calvaire rédactionnel ne fait que commencer avec ce garçon de bureau hors-norme... lointain descendant de certains ronds-de-cuir de l'intemporel Georges Courteline.
Heureusement, Fantasio n'y laissera ni sa vie ni sa raison et partira prendre un définitif bol d'air à Champignac en laissant Prunelle gérer (comme l'on dit maintenant) Gaston Lagaffe... Celui-ci étant passé du sec trait de plume à la souplesse du pinceau.
De la demi-planche hebdomadaire de couverture, Gaston Lagaffe prendra du grade avec une pleine page.... Et aura même droit à un récit plus long, à lui, avec Bravo les Brothers.
Mais dans ce numéro 1, Gaston Lagaffe arrive discrètement à la rédaction de Spirou...
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