Ce n'est pas un hasard si certaines planches des idées noires de
Franquin figurent dans le musée de la BD à Bruxelles, logé dans un bâtiment de
Victor Horta. Une galerie lui est d'ailleurs spécialement dédiée. Un langage principalement visuel, où les mots viennent confirmer l'horreur grinçante.
Franquin en veut aux chasseurs, aux capitaines d'industries qui rognent sur la qualité, aux pollueurs, aux médiocres, aux ignares, aux cupides, aux militaires. C'est un grand massacre organisé à coups de tronçonneuses et de grenades. Une revanche grâce à l'art. Car il vaut mieux en rire qu'en pleurer.
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