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Critique de moustafette


Après quelques années passées à Rome, L. prend le train en compagnie de son jeune fils afin de rejoindre en Bretagne son amie d'enfance qu'elle m'a pas revue depuis vingt ans. Inévitablement, les souvenirs défilent derrière les vitres.

"Emmanuelle les attendrait à vingt et une heure sur le quai de la gare de Chateaulin. Si le temps le permettait, au cours du week-end ils passeraient une nuit dans la presqu'île de Crozon. Emmanuelle avait hérité du penty de ses grands-parents, une maison longue et basse au bord d'une falaise envahie par la bruyère et le vent, où les deux amies, à l'âge de neuf ans, avaient passé un mois de vacances, l'été."

Si c'est pas tentant tout ça ! J'aime beaucoup Chateaulin et les bords de l'Aulne, et le cap de la Chèvre, sans les touristes, c'est divin. Je me délectais donc de la suite et des turpides dans lesquelles les deux gamines allaient m'entraîner.

Euh... seulement voilà, j'ai dû me tromper de train, rater la correspondance, oublier de composter mon billet, que sais-je encore ? Jamais lecture aussi courte (140 pages au format vertical, ce qui doit faire 80 en format poche, voire moins) ne m'a semblé si laborieuse.

Je suis restée totalement hermétique aux réminiscences du passé qu'évoque la narratrice, à sa rupture amoureuse, au devenir d'Emmanuelle. Et j'ai eu beau retourner tout le wagon, j'ai peiné à mettre la main sur la nostalgie qui habituellement va de pair avec ce genre littéraire. J'attends encore des nouvelles des retrouvailles entre copines et la scène de meurtre qui ouvre le roman ne m'a même pas fait tirer le signal d'alarme, pourtant c'est pas l'envie qui me manquait de descendre en marche...

J'aurais mieux fait de rester sur le quai ou de prendre le train d'avant, il paraît que le roman précédent semblait plus réussi. Bref, que l'auteur me pardonne, ce fut un voyage ennuyeux, sans émotion et qui n'encombrera guère ma mémoire.

Voilà, c'était ma piètre contribution à la rentrée littéraire !

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