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Critique de Litteraflure


Moi, je pensais que nous avions touché le fond avec ce roublard de Foenkinos qui, en mal d'inspiration, en vient à interpeler une petite vieille dans la rue pour se trouver une intrigue. Et bien non, pas complètement, voici une autre version de « j'ai la flemme d'écrire un vrai roman, alors je vais bricoler un truc nouveau ».
Imaginez une auteure qui rencontre des gens et leur invente des histoires. Elle ne va jamais au bout de l'exercice, s'arrête en chemin, se contente d'effleurer les sujets - par ennui sans doute. L'éditeur a le toupet de s'enorgueillir d'un nouveau genre littéraire qu'il a appelé « brain porn », c'est-à-dire un procédé selon lequel l'écrivain associerait le lecteur à la construction de son personnage. Ben voyons ! On aurait gagné du temps en choisissant une des solutions suivantes 1) Dire à l'auteure de se mettre au boulot et de revenir avec un manuscrit présentable. Ou 2) Demander à un lecteur plus créatif d'écrire le livre à sa place.
Je ne sais pas ce qui est le plus horripilant dans ce bouquin. le néant du texte ou la tentative de le combler par des références culturelles ou des souvenirs nombrilistes qui nous éloignent encore un peu plus de son propos ?
C'est d'autant plus rageant que la dame sait écrire, qu'elle pourrait mettre sa langue au service d'un récit plus développé, plus poussé, et non d'une suite de balbutiements bien tournés.
Je propose de débaptiser « le mont Fuji n'existe pas » en « le roman de Frappat n'existe pas ». Ou alors, il faudra qu'on m'explique ce que qu'on entend par « roman ». Parce que, là, je doute.
Bilan : 🔪🔪
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