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Critique de Khalya


Dans ce roman, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. A part Fanny, la nouvelle compagne de Calle, et Sara, sa fille, les autres me sont apparus comme plutôt antipathiques.
Johanna semble incapable d'essayer d'être heureuse. Malgré son gain qui la sort de sa situation difficile, elle continue à se comporter comme lorsqu'elle n'avait pas assez d'argent pour acheter à manger. Elle est terne, ne fait rien pour se faire des amies malgré les diverses tentatives de ses collègues de travail. Elle se pose en victime permanente, surtout dans son divorce avec Calle. Au début, je pensais que Calle l'avait quitté du jour au lendemain pour Fanny, plus jeune, plus pétillante, plus riche. Mais on se rend vite compte que sa relation avec la jeune femme est récente. Et j'ai été sidérée quand j'ai connu les circonstances de leur séparation.
Calle ne vaut pas tellement mieux. Il ne vit que pour l'argent, l'ascension sociale. Si je peux comprendre qu'il prend là une revanche sur son enfance malheureuse, il y a des limites et Calle est insupportable d'arrogance. Il est dans la représentation permanente. Un vrai m'as-tu-vu. La seule chose qui compte pour lui est l'image qu'il montre aux autres.
L'auteur présente les petites villes comme des lieux peu évolués où les mentalités volent au ras des paquerettes. le harcèlement que subit Sara en est l'exemple majeur (d'ailleurs, la colère m'a pris quand j'ai vu les excuses invoquées. Sara aurait une part de responsabilité dans ce harcèlement parce qu'elle serait trop intelligente et qu'elle aurait du se mettre au niveau de ses camarades).
Je trouve injuste et réducteur de laisser entendre qu'une telle chose n'aurait pas pu avoir lieu dans une grande ville, « tellement plus évoluées intellectuellement » et plus ouvertes d'esprit que les bourgades étriquées.
Si le harcèlement scolaire n'avait pas lieu dans les grandes villes, ça se saurait.
Finalement, Fanny est la seule qui relève le niveau : gentille, volontaire, forte et déterminée, c'est une vraie bouffée d'air frais dans cette famille recomposées.
Il n'y a pas de grand retournement de situation dans la lignée du « Bon sang, mais c'est… bien sûr » du capitaine Bourrel dans les cinq dernières minutes.
Juste l'histoire d'une famille recomposée, parfois un peu décomposée, où chacun essaie simplement de trouver sa place.
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