Le plaisir d'écrire l'emporte sur l'intrigue. L'écriture ravive la voix de la mère qui lisait des livres à rêver, pleurer, découvrir le monde. L'auteur jubile en décrivant la solitude habitée d'un homme errant, fixé par hasard dans un monastère décrépit. le cahier attend les mots de l'écrivain, amoureux du silence et père adoptif d'un chat baptisé de souvenirs d'adolescent.
Mais quand il s'agit de donner force à un mystère prétexte,
René Frégni devient paresseux, trop impatient de reprendre ses monologues sur le désordre d'un monde qu'il n'habite pas vraiment, trop occupé à guetter la quiétude et la poésie dans un buisson, le craquement d'une bûche dans l'âtre ou les premières neiges. Je reste sur ma faim.
Lien :
http://cinemoitheque.eklablo.. Commenter  J’apprécie         121