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Critique de TerrainsVagues


Avec la capote Nestor, je suis pas né, je suis pas mort (Coluche).
Voilà un billet qu'il a été torché vite fait bien fait.

Si j'aime beaucoup l'écriture et l'univers de René Frégni, là Néné, t'as déconné. C'est quoi ce besoin de plomber l'ambiance avec cette idée à la con que nos mamans ne sont pas immortelles. C'est quoi ce besoin de nous rappeler que la majorité d'entre nous va avoir la chance de vieillir, peut être d'être malade et de crever d'une manière ou d'une autre ? On en est conscients mais heureusement, on n'y pense pas vingt quatre heures sur vingt quatre.
Bon, là Néné, t'as eu le bon gout de nous épargner toutes les légendes sur l'après, sur tous les fantasmes qui servent d'alibis ou de béquilles et autres notices Ikéa du comment vivre dans la paix d' « Ôdieux ». L'église de l'abbé Rézina c'est une autre histoire (et je ne parle pas de celle de l'abbé molle, ah si seulement…).
Mais non René, elle ne danse pas dans le noir, elle vit dans la lumière de tes jours, elle respire encore dans la pénombre de ta culpabilité, dans les plis de tes regrets, elle sourit dans ton regard, s'émerveille encore à travers tes mots.
Tes mots qui touchent comme toujours là où on se voudrait parfois intouchable. Tu fais sauter bien des verrous d'incarcérés volontaires ou pas. Ah les bienfaits des ateliers d'écriture en prison, ça laisse des traces même dehors…
Touchés seront tous les lecteurs ayant eu une maman exceptionnelle, sachant être protectrice tout en restant discrète, aimante sans être possessive sans être étouffante, enfin exceptionnelle selon les critères de chacun.
Touchés seront les lecteurs n'ayant pas eu la chance d'avoir ce genre de maman, meurtris par un manque qui ne se comblera jamais…
René, tu ratisses large sur ce coup là. Et puis la médecine rarement à son avantage, ça rassemble. le cancer, ce mot qui fait fuir, comme s'il était contagieux. Que dire… Il n'y a rien à dire d'autre aux gens qu'on aime que… je t'aime. C'est si facile et pourtant si compliqué…


C ombien de temps encore
A pouvoir te serrer ?
N os mains jusqu'à l'aurore
C oeurs accord… se livrer
E t le mal s'évapore
R espirer, libérée

V ariations sur un t'aime
A u plus profond de moi
I l était un poème
N os maux en chauds effrois
C'est notre Amour qui sème
U n sourire pour toi

Reste encore un peu avec moi
J'ai à peine eu le temps
De te dire « je t'aime »…
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