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Critique de Chantalame


René Frégni aime les femmes. Trois comptent par-dessus tout. Sa mère, sa fille Marilou et Eve la mère de sa fille. Elles sont sa joie et son bonheur. Tout s'effondre le jour où la maladie mortelle de sa mère fait irruption. Elle entrainera dans son sillon la disparition de l'une et la rupture avec l'autre. La mort d'un être cher, la fin d'un l'amour, chaque souffrance est personnelle et universelle. Autant de blessures que seul le baume des mots peut apaiser.
René Frégni marche dans la vie avec deux béquilles qui le maintiennent en équilibre : l'amour et les mots. Quand l'amour vient à manquer la marche devient bancale, si ce n'est impossible. Il s'appuie alors sur les mots. Avec réalisme et pudeur, ils les déposent sur son cahier et nous les lisons par par-dessus son épaule, dans un partage de souvenirs simples et intimes qui touchent le lecteur et le renvoient à sa propre existence.
Elle danse dans le noir sur une musique qui nous transporte dans l'enfance dont René Frégni a tant de mal à sortir, depuis ses dix ans. Sa partition est un hymne à l'amour, émouvant comme une suite pour violoncelle, en attendant de rejouer celle du bonheur.
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