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Critique de Liyah


Ce livre est l'histoire même de l'auteur, ce père a qui on a annoncé que son fils, alors âgé de 3 ans était autiste. le coup est dur et tombe comme une massue. Comment accepté que de telles choses touchent notre propre enfant ?
Halfdan Freihow a alors couché ses pensées, ses peines, ses joies sur papier, qui serait une lettre ouverte à son fils, Gabriel.

Personnellement, avant de lire ce livre, je ne connaissais pas vraiment ce qu'était l'autisme, et je par voie de conséquence, je n'en mesurais pas tous les effets qu'ils pouvaient en découler.
A travers ce récit, je me suis aperçue que c'est une maladie qui prend différentes formes et qui influe sur le comportement plongeant le patient dans son monde et qui peut être même parfois incapable de vivre une vie sociale.
C'est un handicape qui ne se voit pas au premier coup d'oeil, mais qui modifie toute une vie et celles de son entourage.
Un passage qui m'a marqué, c'est quand Gabriel dit à son père que plus tard il voudra se marier. Son père se demande si seulement il pourrait en être capable, et l'on sent bien que c'est un pari perdu d'avance !

Ce livre m'a touché, dans le sens où l'on ne peut être que touché par une telle histoire. Cette lettre d'un père à son fils sonne comme une immense preuve d'amour. Ce père parfois totalement désemparé, qui se pose mille et une questions par rapport à son fils, nous émeut forcément. Je ne peux que l'admirer pour son courage, sa détermination et ses faiblesses, malgré tout.
C'est une lettre sincère, juste et émouvante. Un père qui ne va pas dire que tout est beau et rose malgré la maladie de son fils. Il ne triche pas avec ce qu'il ressent.

En revanche, il ne faut pas s'attendre à une histoire pleine de rebondissements et de suspens.
Ce récit est plutôt une suite d'anecdotes que ce père se remémore. Des histoires qu'il a vécu avec son fils et qui lui ont fait prendre conscience de sa maladie, et qui lui ont appris à vivre avec.
De ce fait, j'avoue avoir ressentit un certain ennui par moment, car rien ne se passe.
Certaines anecdotes sont intéressantes et nous font forcément prendre conscience de cette maladie, de ce qu'elle représente, mais sur un peu plus de 160 pages, j'ai trouvé ça un peu long.

Ceci étant, le style de l'auteur est plutôt agréable et fluide, on ressent bien les sentiments qu'il a voulu faire passer à travers ce texte.
On ne peut donc nier que c'est un livre touchant (forcément) mais qui ne m'a pas vraiment convenu sur sa longueur.
Lien : http://www.leslecturesdeliya..
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