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Critique de Zephirine
Qui ne connait, au moins dans les grandes lignes, le destin incroyable de cette grande dame de la mode : Coco Chanel ? La vie de Gabrielle Chanel, est, par sa réussite mondiale, une belle preuve de revanche sur une vie faite d'abandon et de pauvreté. Je m'attendais donc à autre chose qu'à du ressassé, ce que nous sert cette BD où l'histoire de Coco Chanel est édulcorée.
Il y a pourtant de nombreux mystères qui entourent la vie de la célèbre Coco, à commencer par son passage à l'orphelinat d'Aubazine dont on ne trouve nulle trace de son passage. La petite Gabrielle, ainsi que ses soeurs, ont pourtant, après la mort de leur mère, été privées de l'affection de leur père qui a préféré les laisser pour refaire sa vie. Sans doute que la famille, nombreuse, s'est chargée de la petite orpheline.
Il est intéressant de suivre son évolution. La couture ne l'intéresse qu'à la condition de la mettre au service de ses créations. Et elle a du flair, la petite cousette, pour savoir ce qui plait aux bourgeoises.
J'ai bien aimé découvrir comment elle détourne et s'approprie les tenues vestimentaires de ces messieurs, empruntant aussi leurs tissus comme ce jersey souple dont elle va lancer la mode avec ses marinières, ou encore le tweed qui fera le succès de ses tailleurs.
Par contre, au-delà de son destin de créatrice de mode et de ses amours, l'autrice passe pudiquement sur la période de la seconde guerre mondiale avec la collaboration de Coco avec l'ennemi et n'évoque jamais son antisémitisme notoire. Bien sûr, on découvre son caractère entier et bien trempé qui deviendra abrupt au fur et à mesure qu'elle prendra de l'âge.
Bien sûr, il était difficile de raconter entièrement le destin de Coco, tant elle semble avoir eu plusieurs vies. Et si l'histoire nous révèle une femme décidée à libérer le corps de la femme et à lui rendre sa féminité, il y a aussi cet évitement des questions qui se posent sur le côté sombre de la créatrice.
Je n'ai pas aimé les dessins qui manquent de finesse et qui ne mettent pas en valeur le travail de la créatrice.
Dommage, mais j'attendais davantage de cette lecture.
Il y a pourtant de nombreux mystères qui entourent la vie de la célèbre Coco, à commencer par son passage à l'orphelinat d'Aubazine dont on ne trouve nulle trace de son passage. La petite Gabrielle, ainsi que ses soeurs, ont pourtant, après la mort de leur mère, été privées de l'affection de leur père qui a préféré les laisser pour refaire sa vie. Sans doute que la famille, nombreuse, s'est chargée de la petite orpheline.
Il est intéressant de suivre son évolution. La couture ne l'intéresse qu'à la condition de la mettre au service de ses créations. Et elle a du flair, la petite cousette, pour savoir ce qui plait aux bourgeoises.
J'ai bien aimé découvrir comment elle détourne et s'approprie les tenues vestimentaires de ces messieurs, empruntant aussi leurs tissus comme ce jersey souple dont elle va lancer la mode avec ses marinières, ou encore le tweed qui fera le succès de ses tailleurs.
Par contre, au-delà de son destin de créatrice de mode et de ses amours, l'autrice passe pudiquement sur la période de la seconde guerre mondiale avec la collaboration de Coco avec l'ennemi et n'évoque jamais son antisémitisme notoire. Bien sûr, on découvre son caractère entier et bien trempé qui deviendra abrupt au fur et à mesure qu'elle prendra de l'âge.
Bien sûr, il était difficile de raconter entièrement le destin de Coco, tant elle semble avoir eu plusieurs vies. Et si l'histoire nous révèle une femme décidée à libérer le corps de la femme et à lui rendre sa féminité, il y a aussi cet évitement des questions qui se posent sur le côté sombre de la créatrice.
Je n'ai pas aimé les dessins qui manquent de finesse et qui ne mettent pas en valeur le travail de la créatrice.
Dommage, mais j'attendais davantage de cette lecture.
