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Critique de Mome35


Avec son premier opus « Ne deviens jamais vieux, » Daniel Friedmann avait frappé les lecteurs par l'originalité de son sujet et l'âge canonique de son héros Buck Schatz. Cette fois, la surprise ne joue plus. Se déroulant sur deux périodes, à 44 ans d'intervalle (1965 et 2009), on suit en parallèle deux enquêtes, mettant en scène un même adversaire Elie, rescapé d'un camp de concentration et braqueur sans scrupule. Buck a encore vieilli. Il habite désormais dans une maison de retraite, se déplace à l'aide d'un déambulateur et commence à avoir quelques problèmes de mémoire. Mais il a toujours une envie irrésistible de secourir la veuve et l'orphelin et les coffres-forts des banques même si ceux qui les protègent lui sont antipathiques. Comme lui, Elie est juif et retors et Buck déjouera son machiavélisme tout en réalisant une substantielle plus-value. Avouons-le tout net, nous avons eu plus de mal à suivre les aventures des deux antagonistes à travers le temps et à croire à leur impunité. Si l'intelligence est le propre de ces deux hommes, la police locale passe pour très idiote et largement corrompue. Buck manie le .357 magnum comme au temps du Far-West et dégaine toujours en premier sans être jamais inquiété. A 88 ans, c'est une performance. Néanmoins, il nous ravit par ses bons mots et à travers ce polar divertissant à défaut d'être moral, on en apprend beaucoup sur les moeurs de la communauté juive aux Etats-Unis et sur les rapports blanc-black-juif qui n'ont rien à nous envier. Changez simplement le terme juif par beur.
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