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Critique de LoupAlunettes
Bernard Friot nous fait entrer dans son univers, d'écriture et d'ateliers.
Nous connaissons et reconnaissons le talent de l'auteur pour son plaisir des mots, sa sélection des beaux mots évocateurs qui tournent dans la tête, roulent sur la langue, avant de tomber comme une boule de loto et être invités à être entendu dans un cortège de phrases.
Oui, cela peut conduire souvent sur le sentier de la poésie. La preuve, je me laisse gagner.
Mais les jeunes n'aiment pas toujours la poésie, banalement considérée comme ennuyeuse.
Double pari du coup pour l'auteur qui va tenter de la faire apprécier à ses personnages et aux lecteurs cible également du coup.
Kévin "Kèv" et Marion sont deux ados placés au centre aéré pour l'été.
Ils se sont déja vu mais ne se sont pas vraiment rencontrés, chacun distrait par son quotidien, Kévin et ses béquilles, Marion et sa "colle" d'avoir corrigé un autre inscrit.
Mais ce sont maintenant les vacances et l'idée d'épanouissement, de détente, sera la vraie conduite du centre aéré, le groupe "coincé en activité d'intérieur" sera convié à un...atelier d'écriture! Et oui.
Alors, deux axes semblent se dessiner rapidement, semble t-il, une histoire possible entre Kèv et Marion et une révélation sur le plaisir des mots.
Nous serons vraiment dans le vif du sujet, bien que cela requiert l'intervention d'un professionnel de l'animation, cela donne vraiment des idées,nous avons une idée concrète de ce que c'est, cela peut stimuler à écrire un peu ou s'inscrire à un atelier.
C'est vraiment sympathique, vivant et d'un ton crédible, nous suivons les évolutions de cet atelier d'ados, jour après jour et progressivement Kèv et Marion finissent pas remarquer qu'ils existent, ils bredouillent quelques mots puis échanges de vraies conversations.
L'atelier entre autres choses semble leur ouvrir l'opportunité de s'ouvrir un peu plus, plus facilement.
Pas plus emballé que ça à priori du départ, Kèv revient au centre aéré, néanmoins et Marion, qui trouvait ça nulle, va finalement finir par y revenir en traînant un peu moins ses guêtres.
Des petites choses intimes un peu coincées dans la tête vont céder et ils vont pouvoir un peu se décontracter.
Ce roman, c'est du miel pour les jeunes tigres.
Nous sentons bien le groupe d'ados se laisser apprivoiser, non pas par l'animateur Simon (quoi qu'un peu quand même) mais par le pouvoir inattendu des exercices, par l'insoupçonnable magie des mots.
Cela fera mouche, attrapés seront-ils, comme l'on pêche les poissons avec une mouche au bout de l'hameçon.
Un régal.
Nous connaissons et reconnaissons le talent de l'auteur pour son plaisir des mots, sa sélection des beaux mots évocateurs qui tournent dans la tête, roulent sur la langue, avant de tomber comme une boule de loto et être invités à être entendu dans un cortège de phrases.
Oui, cela peut conduire souvent sur le sentier de la poésie. La preuve, je me laisse gagner.
Mais les jeunes n'aiment pas toujours la poésie, banalement considérée comme ennuyeuse.
Double pari du coup pour l'auteur qui va tenter de la faire apprécier à ses personnages et aux lecteurs cible également du coup.
Kévin "Kèv" et Marion sont deux ados placés au centre aéré pour l'été.
Ils se sont déja vu mais ne se sont pas vraiment rencontrés, chacun distrait par son quotidien, Kévin et ses béquilles, Marion et sa "colle" d'avoir corrigé un autre inscrit.
Mais ce sont maintenant les vacances et l'idée d'épanouissement, de détente, sera la vraie conduite du centre aéré, le groupe "coincé en activité d'intérieur" sera convié à un...atelier d'écriture! Et oui.
Alors, deux axes semblent se dessiner rapidement, semble t-il, une histoire possible entre Kèv et Marion et une révélation sur le plaisir des mots.
Nous serons vraiment dans le vif du sujet, bien que cela requiert l'intervention d'un professionnel de l'animation, cela donne vraiment des idées,nous avons une idée concrète de ce que c'est, cela peut stimuler à écrire un peu ou s'inscrire à un atelier.
C'est vraiment sympathique, vivant et d'un ton crédible, nous suivons les évolutions de cet atelier d'ados, jour après jour et progressivement Kèv et Marion finissent pas remarquer qu'ils existent, ils bredouillent quelques mots puis échanges de vraies conversations.
L'atelier entre autres choses semble leur ouvrir l'opportunité de s'ouvrir un peu plus, plus facilement.
Pas plus emballé que ça à priori du départ, Kèv revient au centre aéré, néanmoins et Marion, qui trouvait ça nulle, va finalement finir par y revenir en traînant un peu moins ses guêtres.
Des petites choses intimes un peu coincées dans la tête vont céder et ils vont pouvoir un peu se décontracter.
Ce roman, c'est du miel pour les jeunes tigres.
Nous sentons bien le groupe d'ados se laisser apprivoiser, non pas par l'animateur Simon (quoi qu'un peu quand même) mais par le pouvoir inattendu des exercices, par l'insoupçonnable magie des mots.
Cela fera mouche, attrapés seront-ils, comme l'on pêche les poissons avec une mouche au bout de l'hameçon.
Un régal.
