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Ode à la poésie et ouverture vers une expérience enrichissante, voilà ce qu'est ce livre de Bernard Friot.
Marion et Kév (il déteste son prénom, Kevin) se retrouvent coincés cet été dans un centre aéré. Marion, car sa mère travaille et ne veut la laisser seule toute la journée, pour Kev c'est un peu la même raison. Mais tous deux sont dans l'atelier " activités intérieures" , Marion est punie pour cause de bagarre et Kév est bloqué par une jambe dans le plâtre.
Ils apprendront à se connaître et à s'apprécier ( et même un peu plus) pendant ce mois d'août où la grand-mère de Marion se meurt...
Ce mois sera aussi celui d'une rencontre avec la poésie avec cet atelier où les participants ont entre huit et quatorze ans. On parle, on écrit, on respire, on échange dans ces pages. Les personnages sont attachants, avec leurs histoires et personnalités et l'animateur passionné et passionnant. Bernard Friot sait de quoi il parle, et Simon je le voyais plutôt s'appeler Bernard... Alors comme c'est dit sur la couverture " Rayer la mention inutile " dans le titre je vais enlever l'amour et garder la poésie.
Amusez-vous avec les mots, laissez-vous bercer par cette équipe de jeunes qui nous entraînent dans un univers où les mots coulent, ou la poésie n'est pas que rimes sans raison....
Agrémenté de nombreux poèmes et d'idées pour mettre en place des animations autour de la poésie.


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Si l'histoire de la rencontre de Marion et Kèv n'a rien de rare, ce livre très court offre pour principal intérêt la description de jeux d'écriture.
Les deux ados sont en effet obligés d'assister à un atelier autour de la poésie (ateliers qu'anime lui-même Bernard Friot, on sent le vécu), dont les étapes sont intégrées au roman. À ce niveau, ce livre est riche en situations à expérimenter.
Pas de "note" pour ce roman, car il y a trop d'écart entre l'intérêt de l'histoire (1 étoile) et les idées pédagogiques (5 étoiles).
A conseiller aux préados et aux profs de cycle 3 ou de français.
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J'ai lu ce livre car il m'avait été vivement conseillé et les jeux d'écriture proposées aux enfants sont vraiment intéressants. Ils donnent des idées pour débloquer certaines situations face à la page blanche et j'ai aimé la façon délicate et poétique qu'a Simon, dont on imagine qu'il est un double de l'auteur, d'amener les enfants à écrire. Un support pédagogique intéressant sous forme de roman qui donne envie de mettre en pratique.
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Un roman plein de poésie qui mérite le détour.
C'est l'été et Kevin et Marion se rencontrent dans le cadre du centre aéré. Pour des raisons différentes, ils suivent l'activité poésie. Marion va d'abord montrer des signes de mécontentement et de réelles difficultés à adhérer au monde des mots et de la poésie. Heureusement, la patience et les exercices de style proposés par Simon, l'animateur, vont permettre de faire fondre sa carapace et de la rendre sensible aux pouvoirs des mots.
Ce roman est une pépite pour tous les amoureux de la poésie. Il donne des clés pour se familiariser à la poésie sans pour autant être un ouvrage didactique. D'ailleurs, mon ami, professeur de lettres, m'a affirmé en le lisant " c'est presque meilleur que certains enseignements de l'ESPE".
Un ouvrage qui peut permettre aux adolescents de se divertir par une histoire d'amitié et de vacances tout en prenant conscience que la poésie n'est pas une activité réservée aux auteurs morts.
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C'est une erreur. Une double erreur : ni elle ni lui ne devraient être là. Elle, c'est Marion. Lui, c'est Kèv. Ils ont 13 ans et se retrouvent dans un atelier de poésie qu'ils n'ont pas choisi. Mais les longues journées d'été et le talent de l'animateur vont un peu bousculer leurs idées sur la poésie...
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Bernard Friot nous fait entrer dans son univers, d'écriture et d'ateliers.

Nous connaissons et reconnaissons le talent de l'auteur pour son plaisir des mots, sa sélection des beaux mots évocateurs qui tournent dans la tête, roulent sur la langue, avant de tomber comme une boule de loto et être invités à être entendu dans un cortège de phrases.

Oui, cela peut conduire souvent sur le sentier de la poésie. La preuve, je me laisse gagner.



Mais les jeunes n'aiment pas toujours la poésie, banalement considérée comme ennuyeuse.

Double pari du coup pour l'auteur qui va tenter de la faire apprécier à ses personnages et aux lecteurs cible également du coup.

Kévin "Kèv" et Marion sont deux ados placés au centre aéré pour l'été.

Ils se sont déja vu mais ne se sont pas vraiment rencontrés, chacun distrait par son quotidien, Kévin et ses béquilles, Marion et sa "colle" d'avoir corrigé un autre inscrit.



Mais ce sont maintenant les vacances et l'idée d'épanouissement, de détente, sera la vraie conduite du centre aéré, le groupe "coincé en activité d'intérieur" sera convié à un...atelier d'écriture! Et oui.



Alors, deux axes semblent se dessiner rapidement, semble t-il, une histoire possible entre Kèv et Marion et une révélation sur le plaisir des mots.



Nous serons vraiment dans le vif du sujet, bien que cela requiert l'intervention d'un professionnel de l'animation, cela donne vraiment des idées,nous avons une idée concrète de ce que c'est, cela peut stimuler à écrire un peu ou s'inscrire à un atelier.



C'est vraiment sympathique, vivant et d'un ton crédible, nous suivons les évolutions de cet atelier d'ados, jour après jour et progressivement Kèv et Marion finissent pas remarquer qu'ils existent, ils bredouillent quelques mots puis échanges de vraies conversations.

L'atelier entre autres choses semble leur ouvrir l'opportunité de s'ouvrir un peu plus, plus facilement.

Pas plus emballé que ça à priori du départ, Kèv revient au centre aéré, néanmoins et Marion, qui trouvait ça nulle, va finalement finir par y revenir en traînant un peu moins ses guêtres.

Des petites choses intimes un peu coincées dans la tête vont céder et ils vont pouvoir un peu se décontracter.



Ce roman, c'est du miel pour les jeunes tigres.

Nous sentons bien le groupe d'ados se laisser apprivoiser, non pas par l'animateur Simon (quoi qu'un peu quand même) mais par le pouvoir inattendu des exercices, par l'insoupçonnable magie des mots.

Cela fera mouche, attrapés seront-ils, comme l'on pêche les poissons avec une mouche au bout de l'hameçon.

Un régal.
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Petite histoire qui donne envie de relire de la poésie...
L'écriture de Monsieur Friot est toujours aussi fluide, accessible.
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Dans un centre aéré, Kev, Marion et d'autres jeunes vont découvrir la poésie lors d'un atelier. Au départ, les adolescents ne sont pas très enthousiastes. Et l'amour va aussi s'immiscer dans leur vie, parfois bien tourmentée.

Simon, l'écrivain et animateur de cet atelier, sous la plume de Bernard Friot, fait entrer les adolescents - et nous par la même occasion - dans son univers, d'écriture et d'ateliers. Les personnages - timide, rebelle ou écorché - se dévoilent petit à petit, comme des ados le feraient lors d'un même atelier.

Le roman est une alternance d'ateliers et d'interludes. Dans les ateliers, au nombre de 10, Simon propose des exercices d'écriture comme pourrait le faire un écrivain dans la réalité. Dans les interludes, on apprend à mieux connaitre les personnages principaux, leurs vies, leurs caractères, leurs doutes.

J'ai adoré cette lecture, à la fois vivante et crédible, proposant des pistes de réflexion, des moments de partage, de rire et d'émotion.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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