Journal posthume de
Max Frisch, en fait nous devrions plutôt parler d'aphorismes et de critiques de l'actualité, de mots d'humeur, de réflexions sur la vie, une sorte de journal mais un peu différent tout de même, en tous cas il nous rend l'auteur très attachant.
Ce sera son dernier journal, il en a publié deux, mais celui-ci n'est qu'à l'état d'ébauche, ce qui justifie son titre.
Le fil conducteur est la vieillesse, il vieilli, ses amis aussi, quand ils ne meurent pas. Au cours de ses pages nous assisterons au déclin et aux derniers instants d'un de ses amis,
Peter Noll, la description de leur dernière rencontre est pleine d'émotion et d'humanité.
Il nous fait part de ses inquiétudes quand aux américains et à leur politique, nous sommes en pleine guerre froide et il vit à New York, ville qu'il ne chérit pas.
Ce livre est drôle quand il égratigne les américains, touchant quand il parle de ses amis et rétrospectivement il nous permet de mieux connaître le personnage ainsi que ses préoccupations à la fin de sa vie.
J'ai adoré ces pages, je me suis senti très proche de lui et je ne peux que le conseiller et lire les deux premiers tomes de son journal.
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