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Critique de eternel


Photographe américain bien-né, Bostonien cultivé, il eut la chance de fréquenter les grands artistes de son époque , de se faire offrir un appareil à huit ans et d'exposer à quinze.

"Devotee to pure photography", Coburn est un pictorialiste privilégiant la prise de vue mais avec un objectif "soft focus" qui donne un léger flou: "cela donne aux lointains des paysages l'impression chatoyante du soleil à travers une brume d'été". Ce que ses photos démontrent.

Ambitieux de se faire une place dans ce nouveau monde, et de se faire connaître comme un auteur, il entreprend la démarche singulière d'aller photographier les grands esprits chez eux, et en la matière, c'est une vraie réussite avec George Bernard Shaw, Henry James et Auguste Rodin notamment.

Il s'échappe ensuite dans l'âme des villes, les grands espaces, les tours de New-York et en rapportent des images qui confirment son optimisme dans la croissance urbaine et l'industrialisation.

Il se convertit au "straight" pendant la guerre, abandonne le pictorialisme pour la "photographie abstraite". Ce qu'il appelle les "Vortographs" sont un jeu d'intellectuel.

Puis, la fin de la guerre marque son orientation vers d'autres quêtes spirituelles.

Il n'en reste pas moins que l'on ne peut nier son travail et son apport à la photographie mondiale.

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