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Critique de Fifibrinda



Qu'est-ce qu'un livreur peut bien livrer le 1er janvier à 9 heures du matin ? Des fleurs, des croissants, des bisous … ? Surprise ! Dans cette histoire, c'est un pingouin, muni de son petit mot, « Je suis le n°1, nourrissez-moi quand j'ai faim ». Après le n°1, le 1er, vient le n°2 le 02, le n°31 le 31, le n°60 le 1er mars … Que faire de tous ces pingouins ? Comment les stocker, les ranger, les nourrir, les discipliner … le père tente de rationnaliser ce chaos en les rangeant par piles de 15 puis par boites de 12, la mère calcule le prix du poisson, la soeur a des prises de bec à propos de salle de bain, les voisins se plaignent des nuisances (surtout l'été), jusqu'au n°365, le 31 décembre. C'est alors que l'oncle Emile-Victor s'annonce à la porte, de passage dans sa lutte permanente contre l'effet de serre : tout va s'expliquer.
Mine de rien, grâce à ce récit loufoque, les auteurs nous ont amenés à réviser quelques notions d'arithmétique : qui aurait cru qu'additions, multiplications, cubes et autres horreurs échappées des manuels pouvaient être aussi désopilantes ?
P.S. Avez-vous repéré le petit frileux aux pieds bleus ?
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