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Critique de Fortuna


"Un monde marchandisé est un monde où les valeurs de l'entreprise deviennent la norme sociale."
Tout est à vendre : le vivant, le corps humain, les ressources naturelles, l'eau, l'esprit de l'homme au service du système. L'argent du crime est réintégré dans le circuit économique, la culture est devenue une marchandise, l'école une usine à fabriquer de consommateurs décébrés. La sphère publique est désormais gérée comme une affaire commerciale, avec une logique de la performance, l'obligation de résultats, des contrats d'objectifs...bref l'efficacité comme unique horizon. L'État et ses représentants ont perdu leur dimension sacrée et ne sont plus respectés. L'économie mondialisée règne, impose sa loi. le constat est alarmant.

Pour s'y opposer quelques pistes sont à envisager, dont la formation de poches de résistance qui développent la logique de l'entraide contre celle de l'égoïsme. Il est plus que jamais nécessaire de retrouver une souveraineté économique, de revenir à l'État nation, unique chance pour notre survie et celle de nos démocraties. Et également pour les Chrétiens de retrouver la vraie parole du Christ, importante pour lutter contre la marchandisation de nos corps et de nos consciences. Plus largement la voie d'une véritable spiritualité.
Un numéro de la revue de Michel Onfray, Front populaire, très intéressant qui analyse le stade ultime du capitalisme - l'ultra libéralisme et le tout est à vendre - et la nécessité d'en sortir au risque d'y sacrifier notre planète...et notre humanité !
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