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Critique de AngieRomain
Tout d'abord, merci beaucoup à Kaze pour l'envoi de ce titre. Je vous avouerai que ce n'est pas forcément un titre sur lequel je me serais penchée de moi-même, mais en regardant le catalogue de Kaze, j'ai été assez intriguée, notamment vu les critiques sur ce manga.
La première chose à en dire, c'est âmes sensibles, s'abstenir. Ce manga est vraiment très dur, certaines thématiques abordées peuvent être choquantes, ainsi que certaines images. Ce n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, notamment les plus jeunes. On est ici dans un univers post-apocalyptique. le monde est soumis à un froid polaire depuis que « La sorcière de glace » l'y a plongé. Les humains qui survivent doivent subir la violence, le froid, la famine, la maladie. Parmi eux vivent quelques « élus », des êtres dotés de pouvoirs surnaturels. Si l'univers dans lequel se déroule cette histoire est rude et impitoyable, les thématiques abordées ne le sont pas moins : cannibalisme, inceste, pédophilie, humiliation, zoophilie. En quelques 200 pages, on n'épargne rien au lecteur, qui se tient pour averti. On est vraiment dans une escalade de l'horreur, et en cela, la lecture devient asphyxiante et anxiogène. On se demande jusqu'où les personnages vont pouvoir aller pour survivre en premier lieu, et pour asseoir leur domination et assouvir leurs pulsions les plus malsaines. On ne ressort clairement pas indemne d'une telle lecture, et j'aime le fait qu'on soit poussé à s'interroger sur nous-mêmes, et sur ce que nous serions prêts à faire et à accepter pour survivre.
Le point qui, personnellement, m'a un peu gênée, c'est le manque de lisibilité du dessin. Alors pour le coup, je pense que c'est vraiment un style spécifique du mangaka, qui est dans un dessin parfois moins figuratif. Cette technique se justifie par ailleurs par l'intrigue, mais j'ai regretté de retrouver certaines planches où, vraiment, je ne lisais même pas les contours. J'étais incapable de dire ce qu'il se passait sur certains dessins. de la même façon, on distingue mal les genres. Pour plusieurs personnages, je me suis trompée sur le fait de savoir si c'était des hommes ou des femmes. Si cette ambiguïté est un ressort nécessaire à l'intrigue pour un personnage en particulier, ce n'était pas le cas ailleurs. Et c'est vrai que j'ai été un peu embêtée d'être ainsi perdue entre les personnages, ou de ne pas pouvoir lire correctement l'information d'un dessin. On a style ici qui joue largement sur le flou, là où sans doute je préfère des mangas plus figuratifs.
EN BREF
Malgré un dessin parfois trop flou et une fin aussi surprenante que déstabilisante, ce manga reste très percutant. Des sujets difficiles et tabous qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent, lequel sera amené à réfléchir ce texte et à s'interroger. Un premier tome qui réclame indéniablement une suite !
Lien : https://unlivreenhiver.wordp..
La première chose à en dire, c'est âmes sensibles, s'abstenir. Ce manga est vraiment très dur, certaines thématiques abordées peuvent être choquantes, ainsi que certaines images. Ce n'est clairement pas à mettre entre toutes les mains, notamment les plus jeunes. On est ici dans un univers post-apocalyptique. le monde est soumis à un froid polaire depuis que « La sorcière de glace » l'y a plongé. Les humains qui survivent doivent subir la violence, le froid, la famine, la maladie. Parmi eux vivent quelques « élus », des êtres dotés de pouvoirs surnaturels. Si l'univers dans lequel se déroule cette histoire est rude et impitoyable, les thématiques abordées ne le sont pas moins : cannibalisme, inceste, pédophilie, humiliation, zoophilie. En quelques 200 pages, on n'épargne rien au lecteur, qui se tient pour averti. On est vraiment dans une escalade de l'horreur, et en cela, la lecture devient asphyxiante et anxiogène. On se demande jusqu'où les personnages vont pouvoir aller pour survivre en premier lieu, et pour asseoir leur domination et assouvir leurs pulsions les plus malsaines. On ne ressort clairement pas indemne d'une telle lecture, et j'aime le fait qu'on soit poussé à s'interroger sur nous-mêmes, et sur ce que nous serions prêts à faire et à accepter pour survivre.
Le point qui, personnellement, m'a un peu gênée, c'est le manque de lisibilité du dessin. Alors pour le coup, je pense que c'est vraiment un style spécifique du mangaka, qui est dans un dessin parfois moins figuratif. Cette technique se justifie par ailleurs par l'intrigue, mais j'ai regretté de retrouver certaines planches où, vraiment, je ne lisais même pas les contours. J'étais incapable de dire ce qu'il se passait sur certains dessins. de la même façon, on distingue mal les genres. Pour plusieurs personnages, je me suis trompée sur le fait de savoir si c'était des hommes ou des femmes. Si cette ambiguïté est un ressort nécessaire à l'intrigue pour un personnage en particulier, ce n'était pas le cas ailleurs. Et c'est vrai que j'ai été un peu embêtée d'être ainsi perdue entre les personnages, ou de ne pas pouvoir lire correctement l'information d'un dessin. On a style ici qui joue largement sur le flou, là où sans doute je préfère des mangas plus figuratifs.
EN BREF
Malgré un dessin parfois trop flou et une fin aussi surprenante que déstabilisante, ce manga reste très percutant. Des sujets difficiles et tabous qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent, lequel sera amené à réfléchir ce texte et à s'interroger. Un premier tome qui réclame indéniablement une suite !
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