Cette collaboration entre deux grands noms du Fantastique français s'avère tout à fait savoureuse, on y retrouve à la fois la plume enlevée et trépidante de
Fabrice Colin et toute la poésie de
Mathieu Gaborit, véritable ciseleur d'Univers !
"
Confessions d'un automate mangeur d'opium" est un petit bijou à 4 quatre mains, étiqueté "Steampunk" et qui jongle habilement avec toutes les figures imposées de ce style très en vogue actuellement (quoique le roman date déjà de quelques années) : cadre rétro (Paris, 1890), scénario mêlant grandes figures populaires de l'époque et personnages fictifs, enquête pleine de rebondissements autour d'une mort plus compliquée qu'il n'y parait, dirigeables et autres appareils Jules-Verniens, faste du cadre, vapeurs opiacées et éthérées, automates inquiétants, ... Tout y est, sans pour autant que le texte ou le déroulé de l'intrigue n'en soient alourdis.
A mes yeux, ce livre est réellement une pierre angulaire du genre Steampunk, que tout amateur devrait avoir dans sa bibliothèque.
Commenter  J’apprécie         20