Citations sur Taipei : Histoires au coin de la rue (11)
"Aie, tu ne sais pas, n'est-ce pas? - Comment pourrait-on savoir quand on n'est pas concentré en cours ?- Il faut connaître l'histoire de notre pays. - Un élève sans conscience historique est un cancre, plus tard, il sera la lie de la société.
"Ca, cette pluie de chagrin" de Wallis Nokan
L'écriture implique une distance, elle nous invite, après avoir donner libre cours à nos émotions, à faire la part des choses, à réfléchir sur les causes de cette barrière psychologique qui se dresse entre nous et les autres, à dépasser les tensions entre villes et campagnes...
Ne me demandez pas quelle partie du corps de l'autre j'ai touchée. Je n'ai pas bien vu.Ne me demandez pas non plus qui est cet homme sur lequel j'ai tiré. Je n'en suis pas sûr...Je sais simplement que je suis très fatigué, que je n'ai plus qu'à attendre de me retrouver face à la solitude d'un bol de nouilles instantanées. Je n'ai que vingt-cinq ans.
Le village pauvre mais attachant où j'ai grandi m'a permis de m'affirmer pour la première fois. Il a façonné imperceptiblement mon tempérament, ma personnalité et ma dignité, il m'a incitée à rechercher la beauté et l'amour. Surtout l'amour.
[...]
Tout ce que ce modeste village m'a enseigné me permet aujourd'hui de vivre avec honneur et d'être moi-même, quelles que soient les difficultés que je rencontre dans l'endroit où je me trouve.
"Rester fidèle à soi-même", "se contenter de ce qu'on a", autant de beaux principes qui fléchissaient sous l'effet que la littérature produit sur l'imagination, face à un monde pourtant plus inaccessibles encore. (Chou Tan-ying - "Retour Nocturne")
Les connaisseurs savent qu'il n'existe pas de plat bon ou mauvais pour la santé en soi - tout dépend de la manière de le déguster. (Shu Kuo-chih - "Le Lait de Soja du Marché du Huashan")
La pluie continue à déferler sur la ville, comme si elle chantait pour eux la complainte du chagrin et du désespoir. (Walis Nokan - "Ca, Cette Pluie de Chagrin")
L'imagination permet d'échapper à la misère du monde réel et empêche les jeunes qui ne trouvent pas de branches où se poser de sombrer dans le ressentiment. (Jane Jian - "Le Petit Bassin de Taipei")
Le plus grand amour produit la plus grande beauté et la plus grande beauté fait naître les soutiens les plus dévoués. (Jane Jian - "Le Petit Bassin de Taipei")
La pluie continue à déferler sur la ville, comme si elle chantait pour eux la complainte du chagrin et du désespoir. Quelque part dans les rues, un frère et une soeur traînent le pas, la démarche incertaine, et puis on ne sait pas lequel des deux lâchent "On y va ! Sinon on va attraper froid !"