Diane a une vie normale, un appartement en ville et un job de bureau. Elle vient d'une île du Québec et est « montée à la grande ville » il y a des années coupant les ponts avec sa famille. Elle vient de subir une opération visiblement assez lourde : elle en constate peu à peu les impacts sur son organisme.C'est à peu près tout ce qu'on sait au début du roman, des bribes d'une enfance à courir dans la forêt et d'un âge adulte de stress. Pourtant le basculement est violent : la déroute est merveilleuse. Si la narration des chapitres préopération est quasi sans ponctuation, dans un souffle de panique quasi totale ; les souvenirs de l'île sont d'une facture assez classique. Les allers-re tous n'en sont que plus flagrants (violents?).Le fluage de la voix narrative n'est pas sans évoqué les romans de
Marie-Claire Blais.Bien sûr on en apprend plus sur cette étrange femme et son étrange évolution, qui m'évoque Truisme de Darrieusecq... qui tournerait plutôt pas si mal.
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