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Critique de Bibliozonard


Cette fois, le résumé d'introduction je le laisse à l'éditrice de cette série qui a signé la présentation de l'ouvrage. Comme ça me plaisait et que je trouvais tout cela clair et juste, je l'ai recopié.
« On retrouve notre héros, Gondemar de Rossal qui a maintenant découvert la Vérité et s'en trouve ébranlé. Cette révélation lui a été faite à Montségur par l'ordre des neufs, ordre qu'il devra bientôt diriger. À ce titre, il prend connaissance d'instructions laissées à l'intention des détenteurs de ce poste. Il y apprend qu'Hugues de Payns a créé deux ordres distincts, chacun protégeant sa part de la Vérité et chacun ignorant tout de l'autre. Une seule personne connaît les deux emplacements : le CANCELLARIUS MAXIMUS, seul juge du moment où la vérité sera regroupée et révélée au monde. le temps venu, celui qui sera chargé de regrouper les deux parties deviendra le LUCIFER, porteur de lumière.
Dans ce deuxième tome, notre héros se rend à Toulouse. Il y fait la connaissance de comte de Raymond Roger de Foix, frère de dame Esclarmonde, et de son fils Roger Bernard II. Il y rencontre aussi Cécile de Foix, auprès de laquelle il trouve l'amour et la tendresse auxquels le damné en sursis qu'il est n'a jamais eu droit. »
Cette deuxième partie était tout aussi plaisante, avec l'étonnement devant la belle découverte du premier tome en moins. C'est normal. J'étais content de me replonger dans l'ambiance sombre, intrigante et sympathique qui flotte autour de Gondemar. Ses amis, ses ennemis infatigables comme, entre autres, de Montfort, le glaive du Légat du pape Innocent III, Amaury. Les complots et les traitrises.
La première partie à Montségur était essentiellement une introspection pour l'élu. En parallèle complétée par une enquête intra-muros qui devient la ligne directrice de cette partie du récit.
À Toulouse, c'est le retour de la guerre que le lecteur attend impatiemment. Des combats brutaux, les carnages.
— : Il faut reconnaître que la chance a souri à Gondemar quelques fois, surtout quand il était acculé… Un peu trop d'usages, à mon goût, de syncopes ou de pertes de connaissances provoquées par un autre. En fin d'histoire, par moment, le damné me semblait plus naïf, probablement du à son aveuglement que provoque cette obsession de la vérité et qui fausse son jugement. Il en perd l'esprit critique acéré du départ. Il y a eu un peu des tendances répétitives sur le rappel de cette deuxième partie de vérité et le salut de l'âme… Pour moi, ça s'approchait de l'étirement pour atteindre une certaine longueur du roman. Donc, tout cela combiné, ne m'a pas provoqué la surprise attendue au moment d'obtenir une réponse à une question, à une découverte particulière en fin d'histoire….
+ : Cependant, l'essentiel et le meilleur reste la trame de fond, la quête, les personnages, l'évolution de ceux-ci et les complications proposées dans ce deuxième opus et les rebondissements à foison. Finalement, la transition ne m'a pas déçu. J'y ai retrouvé l'ensemble qui m'avait happé dans le tome 1. En plus de l'écriture légère et juste. Un final qui pousse l'envie de poursuivre la lecture des aventures contées par Monsieur Gagnon. Même si l'on s'y attend un peu, cette fin me plaît. Je suis content. Curieux de connaître la suite. Bien sûr. Et puis ce n'est qu'une partie d'un tout plus important (4 volumes). Au-delà de l'incertitude, de la conviction, de la guerre et des combats violents, une nouvelle fraternité et une complicité sans bornes changent l'individualité de Gondemar et ses perspectives futures. S'il raconte son histoire, de deux choses l'une. Ou il a réussi et il vit paisiblement dans une plaine tranquille, il y écrit ses péripéties, ou il s'explique devant son créateur…
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