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Damné tome 2 sur 4
EAN : 9782266228541
512 pages
Pocket (07/11/2013)
4.38/5   160 notes
Résumé :
Gondemar a maintenant découvert la nature même de la Vérité et s’en trouve ébranlé. Cette révélation lui a été faite à Montségur par l’Ordre des Neuf. Ordre qu’il devra bientôt diriger.

À ce titre, il prend connaissance d’instructions laissées à l’intention des détenteurs de ce poste. Il y apprend qu’Hugues de Payns a créé deux Ordres distincts, chacun protégeant sa part de la Vérité et chacun ignorant tout de l’autre. Une seule personne connaît les d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Encore un tome fabulissime pour cette saga de dark fantasy historique, osons les mots !
Où trahisons, traîtrises, grandes lâchetés, complots, doubles jeux et masques sont légions !
Où le destin de Gondemar de Rossal s'accomplit...
Où l'horreur se le dispute à la tendresse, et le devoir aux tentations.
Où l'on perd des personnages qu'on adore et où l'on en rencontre de nouveaux auxquels on s'attache.

On ne le dira jamais assez, ces temps-là étaient durs.
Et que c'est bien écrit ! Que c'est bien mené ! Et en plus ça suit l'Histoire avec un grand H de très très près, comble du luxe... ça n'arrête pas une seconde et c'est avec passion que j'ai suivi les errements, les doutes, les victoires de Gondemar et ses amis (ou pas)...
Ici, on a l'énorme tempête que j'ai attendue ailleurs (dans "l'épée des ombres" de J.V. Jones) en vain. Droit au but, sans répétitions, sans détours, et les rebondissements suivent l'histoire de la croisade des Albigeois au plus près.
C'est juste passionnant. Le grand mossieur Gagnon me devient une "valeur sûre", de celles vers qui je me tournerai après une grosse déception, au même titre que Gemmell, ce qui n'est pas peu dire !
Aux amateurs de fantasy, aux amateurs d'histoire, aux amateurs de thrillers, je ne peux que conseiller cette série... Quelle épopée ! Un brin gore, mais comme je l'ai dit, ces temps-là étaient durs...
Certes je n'en ai pas lu la fin encore, mais je sais que mon homme a adoré d'un bout à l'autre (et l'a lue d'une traite), et ça me suffit.
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Cette fois, le résumé d'introduction je le laisse à l'éditrice de cette série qui a signé la présentation de l'ouvrage. Comme ça me plaisait et que je trouvais tout cela clair et juste, je l'ai recopié.
« On retrouve notre héros, Gondemar de Rossal qui a maintenant découvert la Vérité et s'en trouve ébranlé. Cette révélation lui a été faite à Montségur par l'ordre des neufs, ordre qu'il devra bientôt diriger. À ce titre, il prend connaissance d'instructions laissées à l'intention des détenteurs de ce poste. Il y apprend qu'Hugues de Payns a créé deux ordres distincts, chacun protégeant sa part de la Vérité et chacun ignorant tout de l'autre. Une seule personne connaît les deux emplacements : le CANCELLARIUS MAXIMUS, seul juge du moment où la vérité sera regroupée et révélée au monde. le temps venu, celui qui sera chargé de regrouper les deux parties deviendra le LUCIFER, porteur de lumière.
Dans ce deuxième tome, notre héros se rend à Toulouse. Il y fait la connaissance de comte de Raymond Roger de Foix, frère de dame Esclarmonde, et de son fils Roger Bernard II. Il y rencontre aussi Cécile de Foix, auprès de laquelle il trouve l'amour et la tendresse auxquels le damné en sursis qu'il est n'a jamais eu droit. »
Cette deuxième partie était tout aussi plaisante, avec l'étonnement devant la belle découverte du premier tome en moins. C'est normal. J'étais content de me replonger dans l'ambiance sombre, intrigante et sympathique qui flotte autour de Gondemar. Ses amis, ses ennemis infatigables comme, entre autres, de Montfort, le glaive du Légat du pape Innocent III, Amaury. Les complots et les traitrises.
La première partie à Montségur était essentiellement une introspection pour l'élu. En parallèle complétée par une enquête intra-muros qui devient la ligne directrice de cette partie du récit.
À Toulouse, c'est le retour de la guerre que le lecteur attend impatiemment. Des combats brutaux, les carnages.
— : Il faut reconnaître que la chance a souri à Gondemar quelques fois, surtout quand il était acculé… Un peu trop d'usages, à mon goût, de syncopes ou de pertes de connaissances provoquées par un autre. En fin d'histoire, par moment, le damné me semblait plus naïf, probablement du à son aveuglement que provoque cette obsession de la vérité et qui fausse son jugement. Il en perd l'esprit critique acéré du départ. Il y a eu un peu des tendances répétitives sur le rappel de cette deuxième partie de vérité et le salut de l'âme… Pour moi, ça s'approchait de l'étirement pour atteindre une certaine longueur du roman. Donc, tout cela combiné, ne m'a pas provoqué la surprise attendue au moment d'obtenir une réponse à une question, à une découverte particulière en fin d'histoire….
+ : Cependant, l'essentiel et le meilleur reste la trame de fond, la quête, les personnages, l'évolution de ceux-ci et les complications proposées dans ce deuxième opus et les rebondissements à foison. Finalement, la transition ne m'a pas déçu. J'y ai retrouvé l'ensemble qui m'avait happé dans le tome 1. En plus de l'écriture légère et juste. Un final qui pousse l'envie de poursuivre la lecture des aventures contées par Monsieur Gagnon. Même si l'on s'y attend un peu, cette fin me plaît. Je suis content. Curieux de connaître la suite. Bien sûr. Et puis ce n'est qu'une partie d'un tout plus important (4 volumes). Au-delà de l'incertitude, de la conviction, de la guerre et des combats violents, une nouvelle fraternité et une complicité sans bornes changent l'individualité de Gondemar et ses perspectives futures. S'il raconte son histoire, de deux choses l'une. Ou il a réussi et il vit paisiblement dans une plaine tranquille, il y écrit ses péripéties, ou il s'explique devant son créateur…
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Dans ce deuxième tome de la tétralogie Damné du québécois Hervé GAGNON "Le fardeau de Lucifer", notre Gondemar est revenu d'entre les morts pour sauver la Vérité. Elle lui a été révélée à l'occasion de son intégration dans l'Ordre des Neuf, ordre retranché et caché au Château de Monségur. Mais l'hiver touchant à sa fin, Simon de Montfort recommence à écumer la région pour y mener une croisade contre les hérétiques cathares. Il a connaissance de la Vérité et n'a qu'une idée, la détruire pour le Pape Innocent III.
En allant à Toulouse, à la recherche de l'autre moitié de la Vérité, Gondemar y croisera l'horrible conte de Toulouse qui n'a d'ambition que la sienne, Raymond Roger de Foix, frère de Dame Esclarmonde et ses enfants Roger Bernard, infatigable défenseur de la vraie foi et sa soeur, la douce Cécile, qui fera découvrir l'amour auquel notre Damné ne croyait jamais avoir droit.
J'avais déjà adoré le tome 1, j'ai dévoré le suivant, il me tarde de lire la suite...
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Vous voulez une autre de mes références en termes de série historique ? '^'
Bienvenue dans le train « Damné » ! le prochain arrêt est l'Enfer.

Tome 2 de la série d'Hervé Gagnon, « le fardeau de Lucifer » reprend parfaitement là où s'est arrêté le T1 : Gondemar, maudit et revenu de l'Enfer, découvre la Vérité aux côtés des Cathares…

J'ai besoin de dire que c'est un coup de coeur ?
C'est un excellent roman parfaitement dans la suite du tome 1 et qui donne tout autant envie d'enchaîner sur le tome 3 !

Il se passe beaucoup de choses dans ce tome (RIP mes émotions) ; j'ai eu peur, j'ai été confuse, j'ai enquêté, j'ai p.l.e.u.r.é.
On est dans une ambiance lourde et très réaliste dans les coups et la douleur, qui ne fait aucun cadeau à personne.

L'utilisation du « je » narrateur de Gondemar est toujours aussi puissant. On voit tout de son point de vue, on ne sait rien des intentions ou des actions des autres personnages et c'est assez stimulant ; on doute de tout le monde.
Le rythme est aussi toujours très bon : avec le mystère qui s'épaissit, où on découvre un secret plus grand que le premier (tome 2 sur 4 oblige !), de l'infiltration, des combats, des situations étrangement calmes vite retournées. Deux fois je me suis dit « Bon j'arrête ma lecture à ce chapitre, c'est plutôt calme » et BAM, le dernier paragraphe offre un retournement de situation ! On n'est jamais tranquilles et c'est génial !

C'était un vrai plaisir de retrouver Gondemar et sa bande (et les Cathares), de les voir évoluer ensemble dans leurs victoires et leurs pertes.

Bref, une excellente suite, j'ai vraiment hâte de lire la suite ! (Pour une fois que je l'ai dans ma PAL) et j'espère vous avoir donné envie de lire/continuer la série !
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Maintenant que Gondemar sait quelle est la Vérité qu'il doit protéger, il est prêt à tout pour mener sa quête à bien et sauver son âme. Alors qu'il pense avoir trouver un certain équilibre au sein de l'ordre des IX en compagnie de son maître d'armes, de tristes évènements vont s'enchaîner et Gondemar va devoir prendre certaines décisions, et en subir d'autres... Sa quête va le mener à Toulouse pour lutter contre le fou de Montfort mais également pour en apprendre davantage sur la Vérité et découvrir qui est le fameux Cancelarius Maximus. Que va découvrir Gondemar à Toulouse? Va t'il réussir à sauver son âme? Pour le savoir, il faudra le lire^^

J'ai eu un véritable coup de coeur pour le tome 1 de cette superbe saga historique, et il était impensable que je ne lise pas la suite, qui vient juste de paraître en plus! La couverture est parfaitement adaptée au style du roman et prend tout son sens lors de sa lecture, un très bon choix de l'éditeur!

Je ne connaissais pas Hervé Gagnon avant de découvrir ce roman, mais maintenant que je l'ai découvert, je pense que je me laisserai probablement tenter par sa saga le talisman de Nergal, si elle est aussi bien écrite que Damné. L'auteur maîtrise parfaitement son sujet (il est historien) et nous propose un niveau de langage adapté à l'époque tout en étant parfaitement abordable par tous. Je suis devenue une grande fan des injures proférées par Bertrand de Montbard qui sont souvent très imagées^^.

Les premières pages de ce second tome nous font un rappel des évènements du tome 1, qui pour ma part était encore très frais dans ma mémoire. Il n'en fallait pas plus pour être replongé dans l'histoire et l'ambiance de cette époque. J'ai retrouvé avec un grand plaisir tous les personnages tels que je les avais laissés, puisque l'histoire prend place environ un mois après la fin du précédent tome. Et il ne faut pas plus de temps pour que celle-ci reprenne un rythme soutenu, nous tenant en haleine du début à la fin.

Gondemar poursuit sa quête de la Vérité et surtout sa promesse de la protéger quitte à le payer de sa vie. Celle-ci sera mise à rude épreuve dans ce tome -ci avec plusieurs scènes de tortures qui ne peuvent pas laisser de marbre. L'une de celles-ci sonnera d'ailleurs la fin d'un de ses compagnons, ce qui m'a laissé un vide, tout comme à notre héros. Ce tome va le mettre à l'épreuve de plus d'une façon, lui qui jusque là se battait pour son âme damnée, va commencer à se demander si la foi en la cause qu'il défend ne prend pas le dessus.

La majorité du roman se déroule cette fois-ci à Toulouse, où Gondemar va mener deux missions de front: l'une pour l'ordre des IX et l'autre pour défendre la cause Cathare et tenter de se débarrasser de Montfort, cet homme ignoble qui prend plaisir à tuer. J'aurai apprécié de découvrir un peu plus de la ville mais c'est histoire de trouver un petit défaut^^.

Si on retrouve avec plaisir tous ceux qu'on avait quitté à la fin du premier tome, certains vont malheureusement ne pas survivre à ce tome-ci, et d'autres vont se rajouter à la liste des proches de Gondemar. Parmi eux une femme va donner une nouvelle raison à notre héros de rester en vie. Il s'agit de Cécile de Foix qui sous ses airs doux se révèle être une femme de caractère qui n'a peur de rien sauf de perdre son bien-aimé. Pernelle, Ugolin et Montbard sont également du voyage et restent de fidèles compagnons pour Gondemar. Celui-ci va mûrir au fil de ses aventures et on le sent vraiment différent de celui qu'il était au début de la saga. Son personnage s'affine et s'impose comme étant la personne sur qui compter, le seul qui pourra sauver la Vérité.

Une suite que j'ai adorée et dévorée tout autant que le premier tome. le dénouement nous laisse une fois de plus sans voix et ne donne qu'une envie: lire la suite! Pour cela, il va falloir patienter jusqu'en mai....
Lien : http://www.les-lubies-de-lud..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je ne craignais pas la mort. Depuis ma résurrection, les événements m'avaient prouvé plus d'une fois que, pour le moment, elle m'était interdite. Je craignais beaucoup plus la vie.
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J'avais pleinement conscience du fait que la protection de la Vérité était la seule raison pour laquelle je vivais au lieu d'être dans les tourments éternels de l'enfer. Je n'avais de valeur quand dans la mesure où je continuais à avancer. Je n'étais rien.
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Non content d'être un tortionnaire et un assassin, j'ai poussé l'orgueil jusqu'à l'apostasie. J'ai renié mon Créateur et il me l'a fait payer chèrement.
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Pernelle était têtue comme une mule et je savais fort bien qu'elle ne lâcherait pas le morceau. Il valait mieux qu'elle m'oublie. Qu'elle me haïsse s'il le fallait. Je préférais perdre son amour que causer sa perte.
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- "Diliges proximum tuum tamquam teipsum". Quiconque suit fidèlement cette voie sera sauvé. Ne confonds pas le mensonge des hommes et les paroles de celui dont ils se réclament. L'Eglise est une chose et la foi en Dieu en est une autre. Jésus ne doit pas être renié parce qu'il était un homme. Au contraire, admire-le et respecte-le précisément pour cela.
(Esclarmonde de Foix à Gondemar)

"Aime ton prochain comme toi-même"
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Vidéo de Hervé Gagnon
Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: la musique dans la lit­téra­ture. Quand des auteur·rice·s men­tion­nent des titres musi­caux ou ajoutent des paroles dans leurs pages, cela ampli­fie notre com­préhen­sion de l'univers du livre et nous amène sou­vent vers la nos­tal­gie. Pour dis­cuter de musique dans la lit­téra­ture québé­coise, le Salon a invité Hervé Gagnon (Cross­roads: la dernière chan­son de Robert John­son), Richard Ste-Marie (Stig­mates) et Marie Hélène Poitras (La désidéra­ta) à des entre­tiens express. Ani­ma­tion: Valérie Roberts.
Avec: Hervé Gagnon, Auteur·rice Marie Hélène Poitras, Auteur·rice Richard Ste-Marie, Auteur·rice Valérie Roberts, Animateurrice
Livres: Désidérata (La). Stigmates Crossroads
Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/
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