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Critique de Bibliozonard


L'essayer c'est l'adopter !

C'est en traître, les mains liées, que Gondemar de Rossal quitte Gisors (le nord), pour se rendre à Carcassonne (dans le sud), escorté par la majeure partie du clan de Montfort et son escouade. le Magister est sur le point de livrer la seconde part de la vérité à Simon de Montfort. Avant que sa mie, Cécile de Foix, soit libérée, Gondemar devra livrer la première part de la vérité cachée à Montségur.

Gondemar est tiraillé par un dilemme : trahir l'ordre des 9 en livrant la vérité totale, sauver celle qui l'aime et perdre le salut de son âme. Ou bien devra-t-il sacrifier Cécile pour sauver la vérité et son salut ? Un sacrifice s'impose, c'est évident, mais lequel ? Sa vie ou celle de ses amis ? le salut de son âme ou l'enfer ?

Sur le chemin de sa fin certaine, Gondemar sera confronté à des événements qui remettront tout en question. Ses doutes et ses certitudes seront mis à mal et amplifiés. La trahison est le chemin de croix de notre héros…

Dans ce dernier opus de duperie, on retrouve tous ceux qu'on aime et qu'on déteste. Il sonne tristement comme un adieu.

Le lecteur ne fera qu'une bouchée de ce roman. Nourri comme de coutume d'actions, de chevauchées, de combats, de joie, de peine, d'héroïsme et de coup de théâtre. C'est un « road movie » du moyen âge. le suspens régulier est étouffant. La surprise fait son office de manière moins surprenante et plus évidente parfois. Mais elle reste toujours active. le déchainement des passions et des folies occupe une grande place dans cette épopée renforcée par des dialogues adéquats. L'ensemble gomme l'apparence de simplicité du récit. Ce n'est pas tant la complexité de l'intrigue qui m'a séduit, mais les interactions entre les personnages et essentiellement celles que nourrit le Quatuor marquant Gondemar, Bertrand, Ugolin et Pernelle. La curiosité m'a tenu les 4 tomes par deux questions. Quelle est cette vérité destructrice du socle fondateur sur lequel repose l'Église catholique ? Pendant la tétralogie entière, je me suis demandé si le Damné, celui que j'imaginais semblable à Maximus (Gladiator) et à Léonidas (300) atteindrait son but, le bougre ! J'ai pris beaucoup de plaisir à lire Hervé Gagnon.
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